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Clip "Let's Love" de David Guetta & Sia 2020

Publié le par Annie et Kristel

Pour leur nouvelle collaboration, "Let's Love" au son totalement 80's, David Guetta et Sia nous emmènent dans un monde rétro-futuriste et virtuel accompagnée d'un clip célébrant l'amour universel grâce à la technologie...

Depuis le succès mondial de "Titanium" en 2011, qui devait à l'origine être interprété par Katy Perry, David Guetta et Sia travaillent régulièrement ensemble, et nous offrent des tubes planétaires tels que "She Wolf (Falling To Pieces)" (2012), "Bang My Head" (2015) ou encore "Flames" (2018, déjà chroniqué sur notre blog), s'assurant de créer l'événement dès que leurs deux noms sont associés.

Comme le dit si bien le DJ, leurs débuts côte à côte ont été prolifiques. Il s'estime chanceux d'avoir connu la chanteuse à l'époque de "Titanium", un moment où elle avait décidé de se consacrer pleinement à sa carrière artistique en plein essor. Depuis, une complicité amicale est née, et bien que Sia soit très sollicitée, celle-ci est toujours là pour son ami avec des projets musicaux menés à leur terme. Alors, forcément, lorsque le tandem a teasé sa nouvelle chanson "Let's Love" sur TikTok, les fans ont été aux anges.

Pour la petite histoire, ce titre a vu le jour pendant le confinement. Durant cette période d'isolement, David Guetta a souhaité proposer une musique à l'énergie positive. Adorant produire habituellement des sons pour les clubs, il a eu envie, en parallèle et face à cette ambiance actuelle particulièrement morose, de créer des chansons Feel Good. "Le's Love" délivre un message d'amour, d'espoir et rassemble le public, sublimé par la brillante partie vocale de Sia, avec la folle envie de retrouver l'esprit de liberté des années 80, comme le raconte David : "C'est un petit peu inspiré par Pat Benatar et quand je l'ai dit à Sia, elle m'a répondu : "Mais c'est dingue. Je suis la plus grande fan de Pat Benatar. Comment tu sais ça ?" Je n'en savais rien. Nous avons toujours cette connexion magique entre nous."

Véritable hymne au doux parfum d'antan sur fond de synthétiseurs, "Let's Love" est illustré par un clip rétro-futuriste se rapprochant du film "Ready Player One" de Steven Spielberg sorti en 2018. Fuyant la triste réalité du monde qui l'entoure, un jeune homme se réfugie dans un univers virtuel où il fait la rencontre d'une fille dans un jeu vidéo dont il tombe amoureux. Si leur relation est parsemée d'embûches, il cache également un secret : ce sont en fait deux garçons pas si éloignés que cela qui se sont séduits à travers leurs avatars, bien que l'un d'entre eux l'ignore. Une belle preuve de tolérance qui démontre que les sentiments transcendent les genres, les conditions sociales et les barrières.

"Let's Love", un superbe clip aux accents nostalgiques, qui vous fera voyager à travers le temps en musique grâce au talent de David Guetta et Sia...

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Clip "Le Cœur Holiday" de Mika Feat Soprano 2020

Publié le par Annie et Kristel

Mika et Soprano s'animent à l'occasion du clip "Le Cœur Holiday" afin de célébrer les liens de l'amitié, plus que jamais essentiels en ces temps difficiles...

Souvenez-vous : le 4 août 2020, Beyrouth a été frappée en plein cœur du centre-ville et du port par des explosions meurtrières. Mika, profondément bouleversé par cette tragédie survenue dans sa ville natale, a décidé d'organiser un concert caritatif virtuel intitulé "I Love Beirut" diffusé en direct sur les plateformes le 19 septembre dernier, et dont tous les bénéfices ont été reversés à La Croix-Rouge libanaise et l'association "Save The Children Liban" afin de soutenir la reconstruction de la ville touchée par la catastrophe. Une très belle initiative de la part d'un musicien généreux qui a voulu apporter sa contribution, son aide et son soutien indéniables au Liban.

Parallèlement, en marge de son album "Live From Brooklyn Steel", Mika est revenu avec "Le Cœur Holiday", une nouvelle chanson pleine d'espoir qu'il partage en compagnie de son ami Soprano, rencontré sur la 8ème saison de "The Voice", qui a vu naître une belle complicité. Pour Mika, "Le Cœur Holiday", titre enregistré il y a déjà quelques temps, est un rappel à garder la tête et le cœur brillants, qui prend tout son sens en ce moment. "Et quand tu tombes à genoux, garde le cœur en fête/Garde le cœur debout, garde le cœur Holiday" chantent les deux artistes sur le refrain enjoué et positif du single, voulu comme un hymne à la fraternité.

Deux univers diamétralement opposés, à la fois pop, coloré, et plus sombre, urbain, finalement complémentaires, réunis le temps d'une chanson touchante, émouvante, parfaitement en accord avec le clip en animation du "Cœur Holiday" empreint de tendresse. Une rencontre et une amitié tout à fait inattendues entre une panthère et un écureuil au milieu d'une nature sauvage et hostile, prêts à tout pour se protéger mutuellement ; voilà le sujet mis en avant par Mika et Soprano, comme une métaphore de leur lien et qui voit aussi apparaître leurs doubles toons (animés) à la fin de la vidéo. Entre "Le Livre de la jungle" et "Le Roi Lion", l'influence des dessins animés Disney est bien présente avec des décors qui leur sont directement inspirés, mais aussi le sentiment que la vie peut être aussi belle que cruelle.

Profiter, prendre soin de ses proches : un message important délivré par "Le Cœur Holiday", une chanson Feel Good accompagnée d'un clip porteur d'espoir...

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Série "The Good Fight" Saisons 1/2/3 DVD CBS 2017/2020

Publié le par Annie et Kristel

Alors que nous avons tous les yeux rivés sur les résultats des élections présidentielles américaines qui seront très prochainement dévoilés, retour sur la série "The Good Fight", spin-off de "The Good Wife", ouvertement engagée anti-Donald Trump...

L'histoire : durant les saisons précédentes de "The Good Fight", le monde avait perdu la raison, mais dans la troisième, récemment sortie en DVD, c'est la résistance qui prime. Diane Lockhart essaye de déterminer si on peut affronter un gouvernement de fous sans le devenir. Adrian Boseman et Liz Reddick combattent une société post-vérité où les avocats maîtrisant la communication l'emportent sur ceux qui se concentrent sur les faits...

Un spin-off est toujours un pari risqué, surtout lorsqu'il est issu d'une série aussi brillante que "The Good Wife" ("TGW"). Mais force est de constater que bien qu'appartenant à la même famille, "The Good Fight" ("TGF") parvient à s'en émanciper avec classe. En 2009, Robert et Michelle King créent "TGW" sur la chaîne CBS avec Julianna Margulies dans le rôle principal d'Alicia Florrick. Série dramatique mêlant politique et chronique judiciaire, elle s'avère être une incontestable réussite narrative mais également dans la pertinence de son propos et développement. Bien plus qu'une série sur des avocats, elle explore de nouveaux horizons en dénonçant subtilement les dérives d'une Amérique divisée et complexe, tout en évoquant l'actualité du moment. C'est ainsi qu'en 2016, après sept saisons, "The Good Wife" s'achève. Pourtant, une huitième aurait dû voir le jour. Cette année-là, CBS l'envisageait, au regard de la qualité et des audiences de la série. Mais c'était sans compter sur le refus des créateurs qui estimaient être arrivés au bout de leur histoire tout comme Julianna Margulies confirmant à son tour qu'elle ne souhaitait pas poursuivre l'aventure. Sans sa star et ses auteurs, "TGW" n'avait plus de raison d'être et c'est tout naturellement que CBS décida de l'annuler au terme de la saison 7, sans pour autant dire son dernier mot.

Quelques semaines plus tard, la chaîne commande le pilote d'un spin-off baptisé "The Good Fight" dont l'excellente Christine Baranski qui interprétait Diane Lockhart dans "The Good Wife" sera la tête d'affiche. Toujours écrite par les King, cette série est présentée comme différente de son aînée, même si elle en conserve le style et certains personnages. Si il est tentant de se demander pourquoi ne pas avoir simplement continué "TGW" sans Julianna Margulies, la réponse est évidente : parce que "TGF" va beaucoup plus loin en se basant principalement sur l'ère Donald Trump qui lui sert de point de départ, là où "TGW" se déroulait sous l'administration de Barack Obama.

Cette dernière a toujours eu un ancrage politique très fort par le biais du mari d'Alicia, gouverneur démocrate de l'Illinois par qui le scandale arrive. Une façon pour les King d'évoquer la vie institutionnelle de leur pays avec les noms des principaux dirigeants politiques conservés, les débats opposant démocrates et républicains abordés dans plusieurs épisodes, les ravages de la politique américaine mis à nu. Bref, "TGW" était une série de qualité qui n'hésitait jamais à dévoiler les travers, excès, erreurs, et les justes combats de la société outre-Atlantique. Difficile de savoir si les King avaient pressenti la victoire de Donald Trump dont ils ne partagent visiblement aucune conviction, comme beaucoup d'artistes mobilisés contre lui.

En tout cas, ils le font savoir dès que l'occasion se présente avec un moyen d'expression adapté : si CBS a accepté de diffuser le pilote, "TGF" était ensuite destiné au service de VOD de la chaine, CBS All Access, bien plus libre dans son ton. C'est ce que les King souhaitaient avec pour volonté de raconter autre chose, de davantage engagé, ce que ne permettait pas "TGW". En effet, certains personnages n'y avaient plus leur place, tandis que des nouveaux ne demandaient qu'à entrer en scène. En outre, les créateurs ont ajouté dans la saison 3 de courts dessins animés chantés (les "The Good Fight Short") permettant de développer rapidement certaines idées, contrairement à celles d'une chaîne nationale. Amusant mais déroutant, tout comme l'emploi du monologue montrant les personnages qui expriment soudainement leurs pensées de façon à la fois Shakespearienne mais avec la King's touch.

"TGF" est assurément une série de l'avènement Donald Trump qui n'hésite pas à se revendiquer comme une satire de la vie politique ou du brûlot anti-Trump par moment. Un parti pris volontaire, évident, ayant entrainé quelques tensions en coulisses. En effet, cette revendication et ces charges étaient par instant si puissantes que la saison 3 a donné lieu à un bras de fer entre les King et CBS qui souhaitait censurer une séquence animée. Finalement, un accord a été trouvé et un panneau indiquant la censure de la chaîne apparaît dans l'épisode 8 de la saison en question. Et dire que le pilote avait été tourné avant l'élection de Donald Trump dont il existe deux versions, l'autre débutant avec la victoire d'Hillary Clinton. Est-ce que "TGF" aurait été différente ? Impossible de le savoir, mais une chose est sûre : les King ne se contentent pas de dénoncer les agissements de Trump puisqu'ils s'attaquent aussi au racisme, hélas bien trop présent aux USA, et à la place de la communauté noire au sein de la société US depuis les débuts de la série.

Tout débute un an après le final de "TGW" avec une énorme escroquerie orchestrée par Henry Rindell (Paul Guilfoyle-"Les Experts Las Vegas") détruisant la réputation de sa fille, la jeune avocate Maya (Rose Leslie-"Game Of Thrones" et Madame Kit Harrington alias Jon Snow à la ville), réduisant à néant les économies de sa marraine et mentor Diane Lockhart (Christine Baranski). Les deux femmes décident ainsi de rejoindre le cabinet de Reddick (Louis Gossett Jr), Boseman (Delroy Lindo) et Kolstad (Erica Tazel) dirigé par des associés afros-américains, et qui se distingue en traitant des affaires en lien avec la brutalité policière dans l'Illinois. Des différends vont également opposer les employés noirs et blancs dans la saison 3 en raison d'une inégalité salariale. Exit les Florrick et la majorité des protagonistes de "The Good Wife". Marissa Gold (Sarah Steele) et Lucca Quinn (Cush Jumbo), seconds rôles dans la série originale, sont de retour aux côtés de Diane ainsi que quelques invités prestigieux parmi lesquels Carrie Preston, Michael J.Fox ou encore Matthew Perry, déjà vus dans "TGW", auxquels viennent s'ajouter dans la saison 3 Gina Gershon en vrai-faux sosie de Melania Trump et le redoutable Michael Sheen ("Masters Of Sex"). On pourra juste regretter que le personnage de Maya soit moins présent en raison de son éviction du cabinet à la suite du fameux conflit opposant les salariés.

L'avantage de "The Good Fight" est qu'on peut la regarder sans pour autant avoir vu "The Good Wife", bien qu'en étant son spin-off et une suite directe, avec des anciens et des nouveaux personnages. L'histoire est bien différente et ne fait jamais de lien direct avec son aînée, même si nous y retrouvons Diane et son mari Kurt (Gary Cole) qui lui sera d'une aide précieuse lors de la saison 3.

"The Good Fight" porte bien son nom et la saison 3, toujours très engagée politiquement, est un point d'orgue brillant mais dérangeant, l'omniprésence de Donald Trump prenant le pas sur tout le reste. Bien sûr, il faut accepter une production ouvertement démocrate, ce qui n'est pas un problème. Reste une série intelligente comme l'était "The Good Wife", dans la continuité de cette dernière tout en ayant su s'en démarquer. Elle bénéficie également d'un casting impeccable porté avec brio par Christine Baranski, forte et fragile à la fois.

A l'approche des résultats des élections présidentielles américaines, "TGF" est plus que jamais d'actualité. Au cours de son mandat, Donald Trump aura réussi à diviser et à affaiblir un pays puissant, attiser la haine au lieu d'apaiser les esprits et aggraver des problèmes déjà présents sans oublier une mauvaise gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19.

Cependant, tout espoir n'est pas perdu, et le combat de "TGF" n'est pas encore terminé...

Série "The Good Fight" Saisons 1/2/3 DVD CBS 2017/2020

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