C'est toujours un véritable plaisir de découvrir un nouveau clip de Sia, ici sur le son "Audio" en compagnie de son nouveau groupe LSD, également composé de Diplo et Labrinth. Une ambiance plus festive, colorée, bien que la mélancolie soit toujours présente, mêlant prises de vues réelles et personnages virtuels, notamment les alter-egos de la formation. Un savant mélange qui pourrait évoquer, LSD oblige, un trip par son côté délirant, fantasmagorique.
Tourné à Los Angeles, en particulier dans un secteur mythique, les fameux canaux du Los Angeles River, le clip "Audio" nous transporte dans un autre monde, à la fois proche et éloigné du nôtre. Il faut dire que ce lieu a été le théâtre de nombreux films et séries cultes comme "Terminator 2" ou plus récemment le spin-off controversé mais efficace et complémentaire de "The Walking Dead", "Fear The Walking Dead".
LSD, un nouveau concept prometteur, empli de fantaisie, qui allie une part d'enfance et de maturité...
Inspiré de faits réels, Olivier Marchal nous présente avec "Carbone" un polar paradoxalement moins sombre qu'à l'accoutumée, tout en comportant des scènes chocs.
"Carbone" est un film propre à l'univers d'Olivier Marchal dont nous connaissons et apprécions la brillante série "Braquo" (avec le trop rare Jean-Hugues Anglade, la révélation Nicolas Duvauchelle et la talentueuse Karole Rocher, par ailleurs compagne de l'humoriste Thomas N'Gijol), le long-métrage "36 quai des Orfèvres" avec déjà Gérard Depardieu et bien d'autres œuvres. Fort de son expérience marquante dans la police, sa reconversion en tant que réalisateur a été une véritable réussite, "Carbone" en étant, encore une fois, la preuve incontestable.
Tout le monde connaît la fameuse taxe carbone, et ce que cela a engendré. Benoît Magimel, dans le rôle d'Antoine Roca, un patron d'entreprise sans histoire, se retrouve, du jour au lendemain, dans les griffes du fisc, menacé de déposer le bilan. Pour Antoine, c'est un dilemme. Que vont devenir ses employés ? Lui qui a toujours été honnête, successeur de son père dans cette entreprise florissante, est pris dans la tourmente. Son expert-comptable, Laurent Melki (Michaël Youn) lui parle, en toute innocence, de TVA sur les quotas de carbone dans l'Union européenne dont il pourrait récupérer une somme non négligeable, mais insuffisante pour sauver son entreprise. C'est alors qu'Antoine a l'idée d'une fraude à la taxe carbone, qui serait facilitée par les démarches numériques.
Pour cela, il contacte deux amis de poker, les frères Wisman, Eric (Idir Chender) et Simon (Gringe), sous l'œil avisé de leur mère, Dolly (Dani), tous plus habilités à ce type de transaction que lui.
Parallèlement, le couple d'Antoine connaît des difficultés, tout comme sa relation avec son beau-père Aron Goldstein (Gérard Depardieu, que Benoît Magimel retrouve après la controversée série "Marseille") qui l'humilie constamment, et dont il veut contrecarrer les plans, l'obligeant à emprunter au dangereux Kamel Dafri (Moussa Maaskri). Ce sera sa perte. Entraînée dans le tourbillon artificiellement lumineux de la nuit, de l'argent facile qui ouvre toutes les portes, la petite bande d'Antoine va se brûler les ailes...
Comme vous l'aurez compris, c'est toujours un plaisir de découvrir une nouvelle création d'Olivier Marchal, valeur sûre empreinte d'intensité et de masculinité. Une ambiance à laquelle nous adhérons complètement, mais sensiblement différente de ce que le réalisateur propose habituellement, avec notamment de nombreuses scènes tournées de nuit. Dès le début, nous comprenons qu'Antoine ne s'en sortira malheureusement pas. Le film met l'accent, sans l'excuser, sur les raisons de son dérapage et l'envie addictive d'en vouloir toujours plus. Le casting est parfait avec Benoît Magimel, complètement habité par son personnage, à la fois fort et vulnérable, Michaël Youn, malgré son étiquette indélébile du Morning Live, parvient, depuis de nombreuses années, à alterner comédie et drame avec brio. N'oublions pas Gringe qui, en plus de peaufiner son très attendu premier album solo à la sortie imminente, confirme une réelle présence à l'écran, déjà vu dans "Comment c'est loin" avec son ami des Casseurs Flowters, Orelsan (long-métrage déjà chroniqué sur notre blog), Dani, qu'on ne présente plus, excellente dans son rôle de mère protectrice et en apparence imperturbable, Laura Smet alias Noa, apparaissant dans la vie d'Antoine, tel un ange pouvant l'aider à quitter l'enfer dont il est devenu prisonnier.
Et le magistral Gérard Depardieu, fidèle à lui-même, imposant, grandiose.
Mention spéciale pour le choix du titre "Suicide Social" d'Orelsan lors de deux moments-clés du film. Un titre puissant, révolté, bouillonnant. Ce n'est pas pour rien qu'Olivier Marchal s'intéresse au travail des Casseurs Flowters.
Autant de raisons ici réunies pour vous donner envie, à votre tour, de découvrir "Carbone".
Film "Carbone" de Olivier Marchal DVD EuropaCorp 2017/2018
HollySiz, alias Cécile Cassel, n'est pas que la fille de Jean-Pierre et la sœur de Vincent. C'est aussi une actrice et musicienne accomplie. Aujourd'hui, c'est de cette dernière que nous allons parler avec la sortie de son deuxième album "Rather Than Talking", porté par le single (et vidéo) du même nom et "Fox", le second titre, dont elle a réalisé le clip, mais qui a, en réalité, été mis en ligne en premier. Fraîchement accueilli sur Youtube, "Rather Than Talking" n'a pas fait l'unanimité, notamment parce qu'HollySiz y défend des causes justes mais qui lui paraissent lointaines selon certains. Ce n'est bien sûr pas notre avis.
"Rather Than Talking" s'avère être beaucoup plus intimiste, plus mélancolique, voire sombre, même si la pêche et l'énergie de "My name is", son premier album, qui comportait le très réussi "Come back to me", sont encore là. La présence de Maxime Nucci, alias Yodelice qu'on ne présente plus, et Adrien Gallo, le leader des BB Brunes (sur la chanson "Boy" pour ce dernier), n'y est peut-être pas étrangère. L'album comporte en réalité 11 titres mais nous nous sommes procurées la version limitée avec deux pistes supplémentaires (bonus tracks): "White Mistress" et "Roll the Dice". HollySiz maîtrise la langue de Shakespeare à la perfection, et c'est un avantage indéniable. Sa voix douce, mélodieuse, ne l'empêche pas de faire preuve de rage et de passion, à l'image du son "Unlimited". Un album qu'il faut écouter avec attention, d'autant plus que le livret propose toutes les paroles.
Nouvel album de HollySiz "Rather Than Talking" Parlophone 2018
"La servante écarlate", que nous étions impatientes de découvrir, est une série événement, dont on parle beaucoup en ce moment. Adaptée du roman éponyme écrit par Margaret Atwood en 1985, elle a été récompensée à cinq reprises lors des prestigieux Emmy Awards 2017. Il va sans dire que cela était largement mérité. L'histoire se situe dans un futur proche, ce qui rend le sujet encore plus effrayant, dans la plus pure tradition dystopique.
Les États-Unis se retrouvent, pour leur plus grand malheur, gouvernés par Les Fils de Jacob, une secte politico-religieuse protestante qui force les femmes à subir des règles drastiques, archaïques, de soumission. La pollution et les MST ayant entraîné une importante baisse de natalité, les femmes encore fécondes se doivent de procréer à tout prix, même si les hommes sont également touchés par ce fléau. Elles n'existent plus en tant que personnes, n'ont plus d'identité si ce n'est le patronyme de leur "maître", ne peuvent plus travailler, ni posséder de compte en banque, ni être propriétaire et encore moins se divertir, lire. Pour compliquer le tout et renforcer ces inégalités, les femmes appartiennent à plusieurs catégories (et oui) : les Épouses (habillées en bleu/vert) sont les compagnes d'hommes influents, les Martha (en gris) s'occupent de l'intendance et les Servantes (la pire catégorie, en rouge) sont affectées au sein de ces familles pour la reproduction et la naissance d'enfants sous la surveillance sévère des Tantes (en marron). Précisons que les Épouses assistent aux rapports sexuels forcés entre leurs conjoints et les Servantes, et qu'elles vont même jusqu'à maintenir les bras de ces dernières afin qu'elles se laissent faire. Des viols à répétition contre lesquels personne ne se révolte, sous peine de punitions plus cruelles les unes que les autres. Comme dans toute dictature, les dissidents, les homosexuels et les prêtres catholiques sont condamnés à mort par pendaison. Le pouvoir appartient aux hommes qui profitent largement de ce système pour assouvir leur besoin de domination. June, l'héroïne, campée par l'excellente Elisabeth Moss ("Mad Men", "Top of the lake", qui produit également "La Servante écarlate") n'a qu'une idée en tête (et nous avec elle!) : s'échapper de cet enfer afin de retrouver son mari et sa fille. Elle n'est pas seule car progressivement, la révolte gagne d'autres Servantes...
Autour de June, gravitent d'autres personnages dont nous connaissons bien les interprètes, notamment le Commandant Fred Waterford (Joseph Fiennes, qu'on ne présente plus), son épouse Serena (Yvonne Strahovski, "Chuck") et bien d'autres...
Voilà, nous vous en avons déjà trop dit pour cette première saison. Une chose est sûre : cet univers ne peut laisser indifférent. Bien sûr, en tant que femmes, nous compatissons même si nous ne sommes pas ouvertement féministes. Mais être réduites à un statut de reproductrice, plus proches de l'animal que de l'être humain, est inimaginable, d'autant plus que d'autres femmes participent à cette maltraitance. Nous sommes restées longtemps dans l'ambiance dérangeante et curieusement si addictive de cette série dont nous attendons la deuxième saison avec un très grand intérêt.
Série "The Handmaid's Tale: La Servante écarlate" Saison 1 avec Elisabeth Moss, Joseph Fiennes, Yvonne Strahovski DVD FPE 2018
Un véritable coup de cœur pour ce clip récemment découvert grâce à l'une de nos chaînes musicales préférées NRJ Hits et à sa section matinale "French", idéale pour bien commencer la journée.
Julia Guez est une artiste parisienne, enfant des années 80 dont elle revendique l'influence tout comme de grands noms tels que Barbara, France Gall, Michel Berger, Céline Dion, Jean-Jacques Goldman mais aussi Billie Holiday, Sade ou REM.
"Le train", une chanson forte et puissante, portée par la voix mélodieuse et pleine d'assurance de Julia Guez, est un futur tube, sublimée par un magnifique clip de Yannick Saillet (Les Enfoirés, Soprano, Jean-Jacques Goldman) tourné aux USA, adressé à tous les amoureux de ce vaste et sauvage continent, qui y retrouveront avec plaisir tous les lieux emblématiques à l'image du Grand Canyon, la route 66, etc...
"Le train" est extrait du premier album de Julia Guez, "Champs-Elysées", fruit de sa collaboration en 12 titres avec l'auteur-compositeur Brice Guilbert, sorti le 14 avril 2018 sur le propre label de Julia, Nash Records, uniquement en téléchargement pour le moment. Vous pourrez aussi écouter d'autres titres de "Champs-Elysées", à l'instar de "Milenia", "Embrasser" et "La fille de pierre", dont les clips sont disponibles sur sa chaîne Youtube.
Radio Edit "Le Train" : https://www.deezer.com/fr/album/63351342 Site officiel ➡ http://www.juliaguez.com/ Facebook ➡ https://www.facebook.com/Julia-Guez-647778575358657/
"The Walking Dead" est l'une de nos séries préférées. Qui dit série dit personnages. Et même si nous les aimons tous, nous avons une préférence pour deux d'entre eux. Glenn tout d'abord, disparu tragiquement, froidement exécuté par Negan et sa redoutable batte Lucille lors du premier épisode de la saison 7. Nous avons trouvé cette illustration le représentant originale. Une belle façon de rendre hommage à ce personnage qui nous manque déjà beaucoup, ainsi qu'à Maggie, évidemment.
Et bien sûr, Carl, que nous avons vu grandir, évoluer, devenir un jeune homme responsable, courageux au fil des années. Cette saison 8 qui vient tout juste de se terminer et que nous n'avons pas encore vu promet d'être riche en rebondissements mais aussi en disparitions. Carl va jouer un rôle déterminant dans le cliffhanger d'une façon inattendue, en particulier dans le conflit opposant Rick à Negan, qui trouvera enfin une conclusion. Attention, l'épisode 9 risque d'en choquer certains, comme cela a été notre cas lorsque nous avons appris cette nouvelle.
En attendant de découvrir notre future chronique sur cette saison 8 aussi attendue que redoutée, nous vous laissons en compagnie de Glenn et Carl.
Qui n'a jamais entendu parler du Gang des Barbares, une sombre histoire ayant coûté la vie à un jeune homme, Ilan Halimi, dont le seul tort était d'appartenir à une autre confession ? Tout a commencé lorsqu'une attirante jeune femme lui a donné rendez-vous dans une cité. Là, la vie d'Ilan a basculé et s'est ensuite brisée, après des semaines de tortures et de souffrances. Ses bourreaux ont stupidement cru qu'il était riche en raison de ses origines. Bêtise ou méchanceté ? Le résultat est le même. Ilan Halimi n'est plus et laisse une famille à jamais meurtrie.
Mais les choses ne sont pas aussi simples. Bien sûr, la justice a condamné les membres du gang mais également la jeune fille ayant servie d'appât, mineure au moment des faits, à la responsabilité plus importante qu'elle ne l'a fait croire dans le martyre de la victime. Inconsciente ou manipulatrice ? Impossible de le savoir. Séductrice, assurément. En prison, elle fait la connaissance du directeur de l'établissement et entretient une relation amoureuse avec celui-ci. Pour elle, il renonce à tout, son couple (il est alors marié et père d'une petite fille), son travail et sa réputation. Comment un homme aussi raisonnable, respectable, cultivé, peut-il tomber sous le charme de cette jeune femme avec qui il a si peu d'affinités, au point d'en perdre la raison ?
Dès le départ, cette histoire nous a interpellé mais nous avons hésité à nous y intéresser davantage, par peur de ne pouvoir rester neutres. C'est finalement le film "Eperdument" réalisé par Pierre Godeau, adapté de l'autobiographie du directeur de prison Florent Gonçalves "Défense d'aimer" (parue aux Presses de la cité) où il revient sur son histoire d'amour avec celle que certains considèrent comme une tentatrice, qui nous a fait changer d'avis.
Magistralement interprétés par le sociétaire de la Comédie Française Guillaume Gallienne ("Les garçons et Guillaume à table", un excellent long-métrage, très personnel, qu'il a réalisé et interprété), un acteur que nous aimons beaucoup pour sa fragilité mêlée de force, et l'excellente Adèle Exarchopoulos (inoubliable dans le sulfureux "La vie d'Adèle" qui a fait couler tant d'encre) dans les rôles principaux, les personnages nous permettent d'en savoir un peu plus. Seul bémol : trop de scènes de sexe, sans doute afin de justifier leur relation passionnelle, basée sur le désir charnel. Etonnant, le livre étant plus pudique, basé sur les sentiments, Florent Gonçalves y précisant lui-même qu'ils n'auraient eu que deux relations sexuelles.
Même si nous comprenons tout à fait ce qu'il a pu vivre, la sincérité de son amour, et le fait que cette jeune femme soit arrivée à un moment charnière de sa vie où il éprouvait une certaine lassitude, difficile d'oublier et de pardonner totalement ce qu'elle a fait et son implication dans la mort d'Ilan Halimi, même si elle s'est repentie et a purgé sa peine. D'ailleurs, les deux amants ne sont même plus ensemble à l'heure qu'il est.
Nous vous laissons le soin de vous faire votre propre opinion sur ce sujet délicat.
Film "Eperdument" de Pierre Godeau DVD StudioCanal 2016
"Call out my name" est le premier single extrait du nouvel album, ou plutôt mini album (EP pour Extended Play) de The Weeknd "My Dear Melancoly", puisqu'il ne comporte que 6 pistes, empreintes de tristesse liée à sa rupture avec Selena Gomez, une blessure omniprésente mais qu'il a heureusement réussi à surmonter. Sans vouloir verser dans le people, ces détails sont importants car ils influent sur la créativité et l'inspiration d'un artiste, une forme d'exutoire. Un clip où l'on sent toute la détresse d'Abel Tesfaye, son véritable nom, et les allusions fantomatiques à son amour perdu, visuellement comme à travers les paroles.
Call Out My Name (Official Video) Taken from the album My Dear Melancholy, http://theweeknd.co/mdmYD Connect with The Weeknd: http://www.facebook.com/theweeknd http://instagram.com/theweeknd ...
Après "Agartha", Vald revient avec "Xeu", son deuxième album à la pochette très sobre, évoquant l'album blanc des Beatles. Ce jeune rappeur francilien, énigmatique, secret, sait toujours se renouveler en étant là où on ne l'attend pas sans se livrer complètement. Est-ce volontaire ou une façon de se protéger ? En tout cas, le résultat est plus que concluant.
À l'écoute de ce nouvel opus composé de 17 titres dont le bonus track "Trophée", force est de constater que Vald allie un style hardcore, instrus trap teintées de noirceur, textes un brin égocentriques et provocants à l'appui ("Primitif", "DQTP", "Rituel"), titre ovni ("Réflexions basses") et positivité ("Ne me déteste pas", "Deviens génial") avec talent. L'auteur de "Bonjour" et de "Ma meilleure amie" (celui-ci étant l'un de ses plus grands succès), reste toujours et paradoxalement, dans la retenue, notamment grâce à l'usage des premier et second degrés qui se mêlent sans que l'on puisse les discerner l'un de l'autre, à l'image du rappeur et de son personnage. Peut-être une signature propre à un grand nombre d'entre eux pour endosser une autre personnalité où tous les tabous tomberaient.
En conclusion, "Xeu" est très certainement une excellente façon de faire connaissance avec Vald. Une belle carte de visite pour un artiste accompli.
"Vikings" est une série que nous suivons depuis ses débuts, et ce malgré sa distribution compliquée en France. En réalité, elle compte à son actif 5 saisons ainsi qu'une 6ème en cours de tournage. Pour ceux qui la connaissent, "Vikings" allie faits historiques, violence, sexe et mysticisme. Un cocktail détonnant et parfaitement maîtrisé qui nous a immergé dès la 1ère saison dans cet univers particulier et finalement très masculin, en dépit de la présence au générique de nombreuses femmes. La 2ème a cependant commencé à montrer de petits signes de faiblesse mais pas suffisamment pour gâcher notre plaisir.
Des faiblesses que nous retrouvons également dans cette 3ème saison de 10 épisodes, la cause principale étant un rythme irrégulier et la mort de personnages emblématiques de "Vikings". Pourtant, l'interprétation de Travis Fimmel ("Jane et Tarzan" avec Sarah Wayne Callies, "The beast" aux côtés du regretté Patrick Swayze) dans le rôle du personnage principal Ragnar, autoproclamé roi après avoir assassiné le souverain Horik, est époustouflante. L'acharnement de Ragnar à vouloir absolument envahir Paris, la capitale de la France (anciennement Francie) pourrait le conduire à sa perte. Cette obstination est cependant représentative des raisons ayant mené aux batailles de cette époque (ulta-violentes et par ailleurs très bien restituées) car s'inspirant de faits réels. Ainsi, nous savons dès le départ que Ragnar fait fausse route.
Autour de lui, gravitent des personnages attachants, dotés d'un tempérament de feu : l'ex-épouse de Ragnar, la guerrière Lagertha (Katheryn Winnick, parfaite), Siggy (Jessalyn Gilsig, "Boston Public" "Nip/Tuck"), le fantasque et charismatique Floki (Gustaf Skarsgård, fils de Stelan et frère d'Alexander), ami de Ragnar, sans oublier Athelstan, jeune moine anglo-saxon (George Blagden, par ailleurs héros de la série de Canal + "Versailles" dans le rôle de Louis XIV), pas aussi fragile qu'on pourrait le penser, mais dont le destin sera scellé lors de cette 3ème saison.
"Vikings" est une série de qualité que nous aimons pour sa reconstitution historique minutieuse, le choix judicieux de son casting, et dont nous attendons la suite avec impatience.
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