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musique & clips

Clip "Enfance 80" de Videoclub 2020

Publié le par Annie et Kristel

Coup de coeur pour le clip "Enfance 80" du duo prometteur Videoclub qui allie nostalgie, tendresse, amour. Un cocktail pastel dont nous avons tous bien besoin en ce moment.

Videoclub se compose de l'actrice et Youtubeuse Adèle Castillon (apparue dans les films "Sous le même toit" de et avec Dominique Farrugia, Gilles Lellouche, Louise Bourgoin, ainsi que dans "L'heure de la sortie" de Sébastien Marnier aux côtés de Laurent Lafitte, Emmanuelle Bercot, sans oublier Gringe dont nous vous parlons régulièrement sur le blog) et de Matthieu Reynaud, dont le père, Régis Reynaud, guitariste et compositeur, est le producteur du tandem d'électro-pop nantais.

 Couple à la ville, Videoclub s'est d'abord fait connaître en 2018 avec un premier single "Amour plastique" mêlant synthés à l'ancienne, romantisme, deux voix s'unissant à merveille, accompagné d'un clip léger et candide au succès inattendu. Le point de départ d'une jolie carrière qui a continué sur sa lancée avec les titres "Roi", "En nuit" (qui nous a permis de faire leur connaissance) ou "Mai", dont la particularité est d'être tous influencés par les 80's, et qui leur a ensuite permis de défendre cet univers si particulier sur scène. Le secret de leur réussite réside dans cette complicité artistique et sentimentale, Adèle Castillon écrivant les paroles et Matthieu Reynaud s'occupant de la composition.

Influencés par le vintage, le cinéma, notamment celui de Jacques Demy, dont ils ont souhaité retranscrire la douceur des sentiments dans les textes, Videoclub revient avec "Enfance 80" (disponible à la fin de cette chronique), véritable machine à remonter le temps, ode nostalgique, sorti en plein confinement.

Une période qui s'est avérée anxiogène mais paradoxalement créative, Adèle et Matthieu ayant mis à profit ce temps pour peaufiner leur premier album, produit par Petit lion production, attendu courant 2020. "Enfance 80" en est un nouvel extrait dans la lignée du style cher à Videoclub, qui lui convient si bien, au goût acidulé d'un bonbon, celui du passé. Si la crise sanitaire a freiné les tournages, de nombreux musiciens ont trouvé la solution en proposant des vidéos participatives avec leurs fans. Videoclub a de son côté choisi de faire appel à L'incroyable studio pour réaliser un clip entièrement en animation sur une conception graphique signée Anne Marmion. Une incursion délicieusement régressive dans l'époque des lecteurs de cassettes, entre rollers, bal de promo, jeux vidéos pixellisés, portée par les alter ego virtuels d'Adèle et Matthieu, aussi amoureux que dans la vie.

 Un petit moment de bonheur visuel et musical, que nous avons eu envie de partager avec vous...

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Album "After Hours" de The Weeknd XO/Republic Records 2020

Publié le par Annie et Kristel

L'énigmatique The Weeknd revient avec un nouvel album, "After Hours", dont la sortie est, comme d'habitude, un événement...

Ne vous fiez pas à la pochette sanglante de "After Hours", The Weeknd est en réalité un cœur tendre. Ce 4ème album studio en collaboration avec notamment Max Martin en est la preuve. Inconditionnelles d'Abel Tesfaye (le véritable patronyme de The Weeknd) depuis longtemps (citons parmi nos titres préférés le romantique "Love Me Harder" avec Ariana Grande, l'enflammé "Can't Feel My Face", le sensuel "I Feet It Coming" feat Daft Punk et le futuriste "Starboy"), nous attendions avec impatience de découvrir son nouvel opus, sorti envers et contre tout en plein confinement, même si nous en connaissions déjà "Heartless" et l'incontournable tube "Blinding Lights", tous deux certifiés singles de platine et clippés dans le même esprit. Hélas, en raison de la pandémie, nous n'avons pas pu nous le procurer tout de suite, préférant nous tourner vers la version physique. C'est la raison pour laquelle nous avons tant tardé à vous proposer cette chronique.

Avec "After Hours", The Weeknd nous gratifie d'un packaging minimaliste, sans tracklist (mais nous en publions une quand même rien que pour vous ci-dessous), que ce soit au verso de l'album ou même dans son livret qui ne comporte que des photos. Un peu frustrant. Cependant, Abel Tesfaye, qu'on vient aussi de voir dans un épisode de la série animée "American Dad", se rattrape amplement avec 14 titres alternant mélancolie (dans la lignée de son précédent EP "My Dear Melancholy"), nostalgie, mais aussi des sons plus punchy où plane l'ombre des 80's, avec toujours cette voix sensible, fragile, qui transmet tant d'émotion en évoquant ses déceptions sentimentales. Evidemment, il est incontestable que "Blinding Lights", qui rappelle le mythique "Take On Me" du groupe A-Ha, est le morceau emblématique de l'album.

Le clip, disponible à la fin de cette chronique, nous présente le nouveau Abel Tesfaye, plus déjanté que jamais, visiblement en plein trip façon "Las Vegas Parano", abandonnant son look gothique pour une veste écarlate et un visage tuméfié, tout en conduisant une magnifique voiture dans les rues désertées de Las Vegas, "Sin City". Prémonitoire ? Le public ne s'y est pas trompé puisque "Blinding Lights" a battu tous les records de téléchargement, et a bénéficié de l'appui du nouveau sponsor de The Weeknd, la marque Mercedes, qui a utilisé la chanson en guise de trailer lors de leur avant-dernière campagne publicitaire où apparaissait l'artiste. "In Your Eyes", autre son clippé qui ne sera sans doute jamais diffusé à la télévision, confirme que nous sommes bien en pleine fièvre des années 80. Une vidéo dérangeante, dont la dureté des images contraste, comme souvent chez The Weeknd, avec la douceur de la mélodie et du saxophone qui égrène ses notes, dans laquelle une jeune femme fait littéralement perdre la tête d'Abel Tesfaye.

En revanche, contrairement aux clips de "Heartless", "Blinding Lights", "In Your Eyes" et du court-métrage meurtrier "After Hours", qui étaient tous dans une certaine continuité, celui du dernier single "Until I Bleed Out", également disponible à la fin de cet article, s'en démarque de façon plus sobre en mettant en scène le musicien tentant de s'échapper d'une fête aux allures de défaite. La lumière lui apparaît enfin, telle une lueur d'espoir.

Un album intimiste, à l'univers particulier et pas forcément accessible au premier abord, qui ravira sans conteste les aficionados de The Weeknd et les amateurs de nouveaux sons, en attendant de le retrouver lors de son "After Hours Tour"...

Album "After Hours" de The Weeknd XO/Republic Records 2020 

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Clip "I Don't Care (Je m'en moque)" Ycare & Axelle Red 2020

Publié le par Annie et Kristel

Qui aurait pu prédire qu'un jour les univers musicaux d'Axelle Red et d'Ycare se rencontreraient ? Et pourtant, après le succès de "D'autres que nous", le duo revient avec un tout nouveau titre "I Don't Care (Je m'en moque)", piquant et enjoué, accompagné d'un clip au visuel tout à fait inattendu, dans le plus pur style de la bande dessinée.

Axelle Red et Ycare ont déjà fait leurs preuves il y a un an avec le single "D'autres que nous" écrit par ce dernier, musicien et ancien candidat du télé-crochet "Nouvelle Star". A la base, Ycare avait sorti la chanson seul tout en espérant trouver la bonne personne avec qui l'interpréter. C'est l'éditeur qu'il a en commun avec Axelle Red qui lui a soufflé le nom de la flamboyante chanteuse. S'en est suivi pour "D'autres que nous" un très beau succès en radio et un véritable coup de foudre artistique qui leur a donné l'idée d'écrire un album à quatre mains et d'autres projets ensemble à commencer par une tournée.

Mais c'était sans compter sur la pandémie mondiale de Coronavirus touchant tous les secteurs d'activité. Cette idée a donc été retardée mais pas annulée, comme le démontre la présence du tandem sur les réseaux sociaux, qui évoque concrètement l'avancée de l'album à venir. Profitant du confinement à Bruxelles, les deux artistes se sont retrouvés pour dessiner les contours de cet opus, avec Ycare pour les mots et Axelle les mettant en musique.

De cette fusion musicale est notamment née la chanson "I Don't Care (Je m'en moque)", un titre pop, lumineux et dansant. Co-écrit avec le talentueux Renaud Rebillaud (Kendji, Gims, Amir), Axelle Red et Ycare présentent une ode aux différences artistiques, amoureuses, humaines, à travers l'histoire d'une femme et d'un homme que tout sépare mais irrésistiblement attirés l'un vers l'autre. Sans oublier, bien sûr, d'habiles punchlines sous forme de traits d'humour percutants.

 Le clip de "I Don't Care (Je m'en moque)", co-réalisé par Ycare, se révèle à l'image des lyrics, inventif, solaire, avec un visuel totalement original, où les deux protagonistes se retrouvent, plus complices que jamais, par le biais de photos retravaillées à la façon d'une planche de bande dessinée dont ils sont les héros.

Une alliance musicale qui nous réserve encore bien des surprises.

Découvrez "I Don't Care (Je m'en moque)", un clip qui se regarde autant qu'il se raconte...

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Clip "Me Gusta" de Shakira et Anuel AA 2020

Publié le par Annie et Kristel

Avec "Me Gusta", son nouveau single et clip en duo avec la nouvelle star du reggaeton Anuel AA, Shakira nous entraîne dans un tourbillon de couleurs et de musique festive, pour bien préparer l'été et oublier le temps d'une chanson les problèmes suscités par cette crise sanitaire mondiale.

Avant cela, le 3 février dernier, Shakira s'est produite en compagnie de Jennifer Lopez à la mi-temps du Superbowl, l'une des retransmissions sportives les plus regardées au monde. Un véritable événement télévisuel outre-Atlantique, tant pour les matchs de football US que pour les publicités et les prestations scéniques, qui ont toujours été beaucoup médiatisés au fil des ans. Un show dans toute sa grandeur typiquement américaine. La performance de Shakira et Jennifer Lopez a été historique, car pour la première fois, deux chanteuses latines ont enflammé le Superbowl avec des tubes, des chorégraphies sensuelles, muy caliente, mais aussi un message politique fort, notamment à l'encontre du président Donald Trump, qui ne fait visiblement pas l'unanimité. L'alliance des deux bombas latinas leur a permis de battre des records d'audience lors de cette prestation, sans oublier l'envol des ventes de leurs albums, singles dans les charts, tout comme les vues sur Youtube.

Forte de cette visibilité médiatique, Shakira a annoncé une tournée mondiale en 2021, sans aucune date précise dévoilée pour le moment, ni d'album prévu dans les prochains mois. La seule certitude est la sortie de son nouveau single "Me Gusta" samplant le titre "Sweat (A La La La La Long)" du groupe Inner Circle. Ce son aux sonorités reggaeton a été enregistré avec le rappeur Anuel AA, révélé par le tube "China" feat Ozuna, Daddy Yankee, J. Balvin et Karol G, la girlfriend de Anuel AA.

Trois Shakira en une seule, tantôt geisha, blonde sulfureuse ou femme fatale, son nouveau look, c'est ce que nous propose le clip "Me Gusta", une explosion de couleurs pour exprimer visuellement et dédramatiser un sujet qui ne s'y prête pas, celui d'un couple éloigné par la vie qui tente de raviver la flamme. Un thème assez éloigné de la réalité, les deux artistes étant heureux en ménage. Pour info, Shakira est la compagne du footballeur Gerard Piqué avec qui elle a fondé une jolie petite famille.

Dans "Me Gusta", les scènes se succèdent, entre voyage à bord d'un train serpentant à travers les collines, une cuisine, un salon ou l'intimité d'une chambre. Mais qu'importe les lieux, difficile pour Shakira et Anuel AA de renouer le dialogue. Malgré les sentiments, leur mésentente et leurs différences l'emportent sur la complémentarité. Cependant, en visionnant ce magnifique clip au parfum d'été, nous n'avons eu qu'une seule envie : que ces amoureux se retrouvent enfin. Un happy end que nous espérons, comme toujours.

Faites comme nous : laissez-vous charmer par l'esthétique de ce clip tonique, à l'ambiance faussement désinvolte. 

"Me Gusta" n'attend plus que vous...

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Clip "Isolation" de Jeff Beck et Johnny Depp 2019/2020

Publié le par Annie et Kristel

Etre confiné n'est pas facile. Bien sûr, on peut toujours lire, regarder des films, séries, écouter de la musique, visionner des clips, afin de se détendre. C'est ce que nous avons fait durant cette grave crise sanitaire et YouTube nous a réservé une belle surprise. Le grand Jeff Beck s'est associé à son ami de longue date, l'acteur-réalisateur-musicien Johnny Depp pour une reprise de circonstance, "Isolation" de John Lennon.

Une ballade piano-voix à la fois tendre et fiévreuse sur la solitude et l'isolement, issue du premier album solo de John Lennon (ex-Beatles mais pas que), "Plastic Ono Band" de 1970. La reprise a quand elle pris vie l'année dernière lors de sessions d'enregistrements entre Jeff Beck à la guitare et l'acteur aux multiples facettes Johnny Depp pour la partie vocale.

Le duo avait déjà interprété "Isolation" sur scène à plusieurs reprises, notamment en septembre 2019 au Texas lors du Crossroads Guitar Festival organisé par un autre illustre guitariste, Eric Clapton, prestation que vous pourrez retrouver dans le clip live officiel, récemment mis en ligne, disponible à la fin de cet article. Il a été précédé, comme c'est le souvent le cas, d'une version lyrics.

Cette réinterprétation plus bluesy que l'originale permet à Jeff Beck de retravailler avec ses musiciens, le batteur Vinnie Colaiuta et la bassiste Rhonda Smith. Initialement, Jeff Beck et Johnny Depp n'avaient pas prévu de sortir la chanson si rapidement, mais cette période difficile et surtout le confinement les a fait changer d'avis. C'était le bon moment pour la (re)découvrir, dixit Jeff Beck. Johnny Depp a ajouté à ce sujet que la poésie de John Lennon avec des paroles comme "On est effrayés par tout le monde, effrayés par le soleil" leur a semblé très profonde et étrangement d'actualité, trouvant, comme pour les Rolling Stones avec "Living In A Ghost Town" dont nous vous avions déjà parlé sur notre blog, un écho particulier.

"Isolation" évoque bien sûr l'isolement, la peur ainsi que les menaces existentielles pour nos vies et notre avenir. Comment ne pas penser au Coronavirus ? Dans "Isolation", Johnny Depp (qui a également fondé le groupe Hollywood Vampires aux côtés d'Alice Cooper et Joe Perry d'Aerosmith), s'approprie avec élégance, douceur et sensualité les mots de John Lennon, ponctués par les riffs de guitare fantastiques, vertigineux, enflammés et percutants de Jeff Beck, ancien guitariste des légendaires Yardbirds (avec justement Eric Clapton et Jimmy Page). Frissons garantis...

Ci-dessus : pochette du premier album solo de John Lennon "Plastic Ono Band" de 1970

Et ce n'est pas tout : d'autres chansons du duo sont annoncées sans en connaître tous les détails. En attendant, trouvons un peu de réconfort et de solidarité avec "Isolation", cover du classique de John Lennon.

Afin que vous puissiez comparer les deux versions, nous vous proposons également de retrouver à la fin ce cette chronique le titre original. 

Un magnifique moment de complicité musicale qui rend hommage au talent de John Lennon tout en s'inscrivant au coeur de l'actualité...

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Clip "Living In A Ghost Town" The Rolling Stones 2020

Publié le par Annie et Kristel

Enfin, les Rolling Stones sont de retour avec "Living In A Ghost Town", littéralement vivre dans une ville fantôme, leur premier titre inédit depuis 8 ans, tout à fait d'actualité en cette période de confinement mondial. Rendez-vous à la fin de notre chronique pour en découvrir le clip.

Les Rolling Stones reviennent en force avec une chanson surprenante, "Living In A Ghost Town", leur premier son inédit depuis "Doom And Gloom" et "One More Shot", tous deux inclus dans la compilation "Grrr !" datant de 2012, "A Bigger Bang", sorti en 2005, étant pour sa part leur véritable dernier album, excluant les concepts, reprises, etc. Autant dire que ce single est un événement musical dont on retrouve l'énergie rock, blues et intemporel de Mick Jagger, Keith Richards, Ronnie Wood et Charlie Watts. 

Etrangement prémonitoire, cette chanson de 4 minutes sur un lieu animé déserté du jour au lendemain, a pourtant été écrite par Mick Jagger et Keith Richards il y a un an en 10 minutes, même si le texte a depuis été en partie modifié afin de correspondre à l'air du temps, y trouvant là un écho particulier, glaçant. Les paroles évoquent ainsi le chaos, la destruction, la solitude mais surtout l'isolement, "coincés dans un monde sans fin", dixit Mick, le charismatique leader de la formation et vraie bête de scène (pour tous ceux qui ont eu la chance d'applaudir sa prestation en live, ils sauront de quoi nous parlons). Avant le confinement, les Rolling Stones étaient en train d'enregistrer de nouvelles compositions en studio mais quand le virus est apparu, Mick et Keith ont pensé que "Living In A Ghost Town" toucherait davantage leur public. Keith Richards, le guitariste, a déclaré que c'était curieux de la voir soudainement prendre vie. Le morceau fait partie d'un futur album à paraître prochainement, du moins nous l'espérons. A noter que certaines parties vocales de Mick Jagger concernant "Living In A Ghost Town" ont été enregistrées alors qu'il se trouvait déjà en confinement dans son château en Touraine.

 Le clip, réalisé par Joe Connor avec un objectif fisheye, nous emmène dans les rues vides, dépeuplées de 7 villes : Cape Town, Kyoto, Londres, Los Angeles, Margate, Oslo et Toronto. Une vision angoissante, presque post-apocalyptique mais néanmoins réaliste de ces quartiers endormis qui n'attendent plus que le retour de leurs habitants mêlés aux touristes pour recommencer à vivre, contrastant avec des sessions studio du groupe en plein enregistrement.

Question actualité, les Stones ont participé le samedi 18 avril dernier au grand concert virtuel "One World" réunissant de nombreux artistes confinés, mis en place par l'organisation Global Citizen en collaboration avec Lady Gaga, pour récolter des fonds afin de soutenir les soignants mobilisés face à la pandémie. Les quatre musiciens ont joué depuis leurs salons respectifs le fameux "You Can't Always Get What You Want". Mention spéciale à Charlie Watts et sa batterie invisible !

Les Rolling Stones ont pratiquement passé les deux dernières décennies sur les routes mais le Coronavirus a malheureusement interrompu leurs projets. Ils devaient donner 15 concerts aux États-Unis à partir du 8 mai mais tous ont été suspendus. Dès la fin du confinement, ils espèrent pouvoir assurer les shows de leur tournée américaine.

Une chose est sûre : l'étoile Rolling Stones brille toujours dans le ciel de la musique, au firmament.

It's only rock'n'roll but we like it... 

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Clip "Physical" de Dua Lipa 2020

Publié le par Annie et Kristel

Actuellement, nous traversons toutes et tous une période très difficile provoquée par la propagation du Covid-19. Par mesure de précaution et surtout de protection, nous devons rester à la maison. Afin de se changer les idées et sortir de cette inquiétude omniprésente, rien de mieux que la musique, toujours là pour nous accompagner dans les bons et les mauvais moments. Ainsi, nous avons choisi le clip "Physical" de Dua Lipa, entraînant et coloré.

Pour info, si vous ne la connaissez pas encore, Dua Lipa est une auteure-compositrice-interprète britannique d'origine albanaise (son prénom Dua signifie "Amour" en albanais) dont la carrière a véritablement débuté en 2015 avec son entrée au sein de la major Warner. Dans la foulée, elle publie son 1er single "New Love" suivi de son album éponyme comprenant sur toute la durée de son exploitation de nombreux hits parmi lesquels "New Rules", "One Kiss" feat Calvin Harris, "IDGAF" dont le clip a été réalisé par Stromae, "Scared To Be Lonely" feat le DJ Martin Garrix, "No Lie" feat Sean Paul. Début 2019, Dua sort un nouveau son, "Swan Song", tiré de la BOF du film de SF "Alita: Battle Angel", avant de se concentrer sur son 2ème album "Future Nostalgia", prévue le 3 avril prochain.

Après le tube disco-rétro "Don't Start Now", Dua Lipa continue de nous faire danser avec le nostalgique "Physical" (hommage au single du même nom d'Olivia Newton-John de 1981), nouvel extrait issu de "Future Nostalgia". La princesse de la pop signe ici l'un des retours les plus attendus de 2020.

Egalement inspirée par Madonna, Gwen Stefani ou Outkast pour ce nouveau projet au succès déjà assuré, Dua Lipa entre dans une phase 80's très en vogue actuellement pour notre plus grand plaisir, proches des derniers sons de The Weekend. "Physical" est assurément le titre-phare de "Future Nostalgia", évoquant la passion et l'exaltation amoureuse, single en collaboration (à la production et l'écriture) avec Clarence Coffee Jr, Jason Evigan (Maroon 5, David Guetta), Koz et Sarah Hudson.

La chanteuse enflamme le dancefloor dans ce clip tonique, flashy, fashion, mêlant prises de vues réelles et animées, chorégraphies dans un tourbillon de couleurs entre love story avec l'un de ses danseurs, visuel tournoyant et lumineux que l'on doit à Lope Serrano pour Nicolás Mendes du collectif CANADA (Katy Perry, Tame Impala, Phoenix) basé à Barcelone et Londres.

Le clip "Physical" est basé sur "Order And Cleanhness" (1981), un schéma conceptuel des artistes suisses Peter Fischli et David Weiss. Au delà de son esthétisme s'y trouvent des éléments universels mentionnés ou représentés : humains, émotions, animaux, matières, tout ce qui constitue notre vie. Lope Serrano les a associé aux couleurs primaires existantes dans "Physical", ce qui peut être interprété comme un message de tolérance. L'oiseau animé de certaines scènes symboliserait quand à lui l'amour ou le sexe, et la dernière scène représente selon Lope Serrano l'orgasme, "le noyau de la carte", "le centre d'existence".

A noter que pour les besoins de "Physical", la marque Pepe Jeans, dont Dua Lipa est l'une des égéries depuis 2019, a créé une gamme spéciale de jeans multicolores, que l'artiste porte durant la vidéo, tout comme des débardeurs conçus par Helmut Lang et lors de la scène finale, une robe noire signée Yves Saint Laurent.

Une petite bulle de rêve, de danse en technicolor, idéale pour se détendre et voyager dans un autre univers.

4 minutes de pur bonheur...

Prenez soin de vous et de vos proches en musique.

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Clips "What A Man Gotta Do" des Jonas Brothers 2020

Publié le par Annie et Kristel

Les Jonas Brothers sont de retour cette année avec un single ainsi qu'un clip amusant et complètement déjanté, "What A Man Gotta Do", qui devrait ravir à coup sûr tous les cinéphiles.

Nick, Joe et Kevin Jonas sont revenus sur le devant de la scène avec leur album "Happiness Begins" (et leur tournée éponyme), portés par les tubes "Sucker", "Cool" et "Only Human". A présent, les trois frères, plus en forme que jamais, nous propose leur nouveau son clippé, "What A Man Gotta Do", composé par Ryan Tedder (leader du groupe One Republic) et David Stewart.

La particularité de la vidéo signée par le talentueux Joseph Kahn est son casting constitué, comme pour "Sucker", des épouses Jonas, à savoir Priyanka Chopra Jonas (récemment apparue dans la série "Quantico"), Sophie Turner (Sansa Stark dans "Game Of Thrones") et Danielle Jonas. Elles les accompagnent dans un hommage au 7ème art en y reprenant des scènes cultes de films emblématiques. Une explication s'impose pour les néophytes afin de savourer pleinement ces clins d'œil :

Nick endosse le rôle de Tom Cruise dans le film "Risky Business (de Paul Brickman, avec Rebecca De Mornay, 1983), en chemise blanche et lunettes noires, pour séduire Priyanka, déjà sous le charme.

Joe, à la manière de John Travolta, foule la piste de danse façon "Grease" (de Randal Kleiser, dans lequel nous retrouvons également Olivia Newton-John, 1978), aux côtés de deux Sophie, l'une blonde angélique, l'autre redoutable brune.

Kevin, Roméo des temps modernes, boombox à l'appui, tente de séduire Danielle en se postant devant sa maison, tout droit inspiré du long-métrage "Un monde pour nous..." (de Cameron Crowe, avec John Cusack, Ione Skye et Lili Taylor, 1989).

A noter également l'apparition discrète du trop rare Matthew Modine (à gauche, au premier plan de la photo ci-dessous).

Enfin, sachez qu'une version alternative, moins élaborée, de "What A Man Gotta Do" (Vegas Ride), mettant en scène les Jonas Bros à Las Vegas, existe aussi. Bien qu'elle ne soit pas notre préférée, nous avons choisi de vous la faire également partager afin que vous puissiez comparer les deux facettes de ce titre, véritable condensé de bonne humeur, qui nous permet d'oublier pendant quelques minutes une actualité bien trop sombre.

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Clip "Castles" de Freya Ridings 2019/2020

Publié le par Annie et Kristel

Attention talent !!!

Cela faisait longtemps que nous n'avions pas publié une chronique dans le cadre de notre rubrique "Attention talent". C'est aujourd'hui chose faite avec la révélation Freya Ridings et son single clippé "Castles" que vous pourrez découvrir à la fin de cet article.

Freya Ridings, fille de l'acteur Richard Ridings, est une jeune auteure-compositrice-interprète anglaise, dont la voix est souvent comparée à celle de Florence Welsh, chanteuse de Florence And The Machine, et d'Hannah Reid, leader du groupe London Grammar. Durant son enfance, Freya Ridings a souffert de dyslexie et d'isolement. Mais la musique est entrée dans sa vie, devenant son refuge, lui permettant d'exprimer et d'extérioriser son mal-être. Freya commence alors à jouer de la guitare et du piano, composant ses propres chansons dès l'âge de 9 ans. Elle monte sur scène pour la première fois à 11 ans. C'est le déclic : elle fera de la musique son métier. Freya intègre ainsi à 16 ans l'école du spectacle Brit School, d'où elle ressort diplômée, plus déterminée que jamais à vivre de son art. 

Sa carrière ne débutera réellement qu'en 2017 avec le single "Blackout", suivie d'une reprise de "Maps" du groupe Yeah Yeah Yeahs. En parallèle, elle assure les premières parties de Tears For Fears, Tash Sultana et Lewis Capaldi, avant de voler de ses propres ailes avec un premier album enregistré en public, "Live At St Pancras Old Church". Un choix audacieux. Dans la foulée, paraît la chanson "Lost Without You" qui va lui ouvrir les portes du succès, mais seulement l'année suivante grâce à l'utilisation du titre dans l'émission "Love Island" sur ITV2, la révélant au grand public. Largement diffusé sur les ondes britanniques, "Lost Without You" y devient disque platine, avant d'en dépasser les frontières.

Un deuxième album, "Live At Omeara", toujours enregistré en public, voit le jour en 2018. L'année suivante, Freya Ridings sort un nouveau single à l'accueil mitigé, "You Mean The World To Me", pourtant produit par Greg Kurstin, clippé par Lena Headey (Cersei Lannister dans "Game Of Thrones"), dans lequel apparaît Maisie Williams (Arya Stark, également dans "Game Of Thrones").

Il faudra attendre "Castles" en mai 2019 (que nous venons seulement de découvrir), un single certifié disque d'or en Angleterre et en Australie, pour que la carrière de Freya décolle réellement, lui permettant de publier son premier album studio éponyme. Dès sa première diffusion, "Castles" nous a conquises par un son et un clip simples mais efficaces, mettant en valeur la voix de la jolie et talentueuse Freya Ridings. 

Malgré un texte et un univers plutôt mélancoliques ("Castles" évoquant une rupture), Freya Ridings sait paradoxalement en puiser une force positive et solaire qu'elle nous transmet sans aucune difficulté. Une beauté rousse dont on retrouve également l'enthousiasme sur scène, en véritable communion avec son public, partageant ses joies, ses peines par le biais de la musique, sa musique, tout simplement. Le rêve de sa vie...

A noter que Freya Ridings est nominée aux Brit Awards 2020 qui se dérouleront le 18 février prochain dans la catégorie Meilleur artiste solo féminine britannique.

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Album "BatTement" de Demago 2020

Publié le par Annie et Kristel

Souvenez-vous...

Il y a environ un an, nous vous faisions découvrir dans le cadre de notre rubrique "Attention talent" le groupe Demago et son clip choc "Cinq dernières minutes". Il revient aujourd'hui avec un album baptisé "BatTement" constitué de 10 titres, dont vous pourrez découvrir l'un de ses extraits clippés "Toujours en équilibre" à la fin de notre chronique, agrémentée de visuels, citations, publiés avec l'aimable autorisation de Demago.

Duo parisien né sur les bancs de la fac, Demago pratique un hip-rock français nourri de références littéraires (Steinbeck, Faulkner), musicales (Gainsbourg, Pink Floyd, Radiohead). Ses deux membres, Maun (voix, beatmaker) et Bleach (guitare et piano), enrichis de multiples collaborations, ont sorti en février 2019 un EP "Au cœur de l'atome". L'album "BatTement" verra quand à lui le jour le 5 février 2020. Inspiré de textes sombres, percutants et tranchants, ce nouvel opus est dans la continuité du précédent.

Dès notre première écoute de "BatTement", que nous avons eu la possibilité de découvrir grâce à Demago dont nous remercions la générosité, nous pénétrons d'emblée dans cet univers intense et particulier qui fait sa singularité, entre poésie, réflexion et noirceur distillées avec parcimonie. Des textes intelligents dont la pertinence nous donne à réfléchir sur le monde d'aujourd'hui, l'avenir, l'importance et la fragilité de la vie, avec toujours cette lucidité audacieuse sublimée par la voix chaude et habitée de Maun ainsi que le savoir-faire de Bleach. 

Car Demago, c'est également une expérience forgée sur scène en France, mais aussi en Belgique et Suisse, avec plus d'une centaine de dates dont des premières parties (Aston Villa, La Grande Sophie, Izia, Debout Sur Le Zinc, Les Wampas), des festivals (Rolling Soane, Les moissons rock, Les arts scénics), des salles emblématiques comme Pleyel ou La maroquinerie de Paris.

Autant de raisons pour vibrer au rythme de "BatTement", que vous pourrez vous procurer dès le 5 février 2020, uniquement en version digitale dans un premier temps, auprès du groupe par le biais de tous les réseaux sociaux.

 

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