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L'énigmatique "Club des 27"

Publié le par Annie et Kristel

"Le Club des 27", hasard ou fatalité ?

​​​De gauche à droite : Janis Joplin, Kurt Cobain, Jim Morrison, Jimi Hendrix, Amy Winehouse et Brian Jones

Après une longue absence indépendante de notre volonté, nous avons souhaité aujourd'hui vous proposer un sujet auquel nous pensions depuis longtemps : le tristement célèbre et mystérieux "Club des 27" dont la particularité est d'accueillir régulièrement de nouveaux membres parmi les artistes de toutes catégories, et en particulier de nombreux musiciens. Comme vous l'aurez compris, la liste complète du "Club des 27" étant hélas trop longue, nous ne pouvons pas la publier ici dans son intégralité. C'est pour cette raison que nous avons préféré opter pour une sélection des figures les plus emblématiques devenues au fil des décennies des légendes de la musique. Nous n'oublions pas pour autant les autres grands noms dont Jean-Michel Basquiat ou Robert Johnson, tous partis trop tôt, trop jeunes, trop vite...

​​​​​Amy Winehouse, si fragile

Amy Winehouse, au nom prédestiné, a tragiquement fait son entrée dans le Club, à 27 ans, en 2011. Une commémoration beaucoup médiatisée l'année dernière à l'occasion des 10 ans de sa disparition. Une auteure-compositrice-interprète de talent, un charisme indéniable, un look rétro adopté dans le but de séduire son futur ex-mari qui la rendait unique, et surtout cette voix vibrante d'intensité, faite pour la Soul, idéale pour nous conter ses amours tourmentées et ses addictions. Souvenez-vous de "Rehab" où elle clamait ouvertement son refus de se faire désintoxiquer sur les conseils de son père manager, bien trop présent mais pas de la bonne manière. Ce n'est pas pour rien que l'album "Back To Black", dont est extrait ce titre, est à présent un classique. Après une courte vie marquée par un succès fulgurant et consumée par des excès (alcool, drogue), un entourage toxique, Amy, l'étoile filante au côté destroy, trop fragile pour ce milieu, s'est éteinte en raison d'une dose létale d'alcool. Sa disparition, bien que sans surprise, a laissé un grand vide pour tous ceux à qui elle a tant donné et que personne n'oubliera.

​​​​​​Kurt Cobain, génération Grunge

Après une accalmie de 1969 à 1971, "le Club des 27" s'était éloigné des rockstars de 27 ans. C'était avant le 5 avril 1994, date choisie par Kurt Cobain pour se suicider. Dépressif depuis son adolescence, atteint de douleurs abdominales chroniques, l'inoubliable leader de Nirvana ne voulait pas du succès que l'album culte "Nevermind" a engendré, notamment porté par l'inoubliable titre "Smells Like Teen Spirit". Rappelons que nous fêtions en 2021 les 30 ans de la sortie de l'opus avec en prime une polémique autour du bébé nu sur la pochette qui a fait couler beaucoup d'encre : celui-ci, devenu adulte, ayant décidé d'attaquer le groupe pour faire valoir ses droits liés à une décence tardive. Le grunge, que Kurt Cobain avait inventé, était arrivé en haut des charts sur un malentendu : c'était en réalité un style musical profondément sombre. Ses auteurs cachaient derrière un look très décontracté un mal de vivre entraînant des penchants addictifs. Accro à l'héroïne, marié à l'actrice-chanteuse Courtney Love, alors leader du groupe Hole et elle aussi junkie (dont le doute plane toujours sur la présomption de participation au meurtre de son mari), père d'une petite fille, Frances Bean, Kurt Cobain venait tout juste de s'évader d'un centre de désintoxication. Le choc fut immense. Une nouvelle étoile venait de s'éteindre. Dans sa lettre d'adieu, il précisait d'ailleurs, à travers les paroles d'une chanson de Neil Young "Hey Hey My My", le mot d'ordre fataliste du Club des 27 : "Il vaut mieux brûler franchement que s'éteindre à petit feu." Tout était dit dans ce message à priori sans équivoque, touchant profondément Neil Young, se sentant responsable de cette tragédie.

Jim Morrison, le Roi Lézard

"Je suis le Roi Lézard. Je peux tout", déclamait Jim Morrison, chanteur des Doors, dans son poème "The Celebration Of The Lizard". Tout... Jusqu'à l'immortalité. Difficile de parler de Jim Morrison sans évoquer sa beauté sauvage, sa sensualité à fleur de peau mais surtout sa grande et paradoxale timidité. Car oui, cette rock star était un être fragile, qui savait depuis toujours que sa vie serait de courte durée. Sur scène, le charisme du musicien était indéniable : provocateur, interpellant le public avec des textes, une attitude et une voix ayant véritablement changé le visage du rock. Derrière lui, trois musiciens, ses trois amis : Ray Manzarek aux claviers, Robbie Krieger à la guitare et John Densmore à la batterie, restés presque dans l'ombre. En six albums, les Doors ont prouvé que le rock n'était pas incompatible avec une poésie empreinte de mysticisme. C'est à Paris que Jim Morrison avait ensuite choisi de fuir les Etats-Unis où il était une célébrité controversée, pour mieux connaître l'anonymat. Déprimé par ses procès, sa vie tumultueuse rongée par l'addiction à l'alcool, il n'était plus que l'ombre de lui-même, se rapprochant inexorablement de son funeste destin, qu'il devinait proche. Les décès prématurés de Brian Jones, Janis Joplin et Jimi Hendrix l'avaient marqué. L'auteur de "The End" plaisantait lui-même sur le fait qu'il serait peut-être le quatrième. Retrouvé mort dans sa baignoire au petit matin par sa compagne toxicomane Pamela Courson, dans la nuit du 2 au 3 juillet 1971, le mystère reste entier sur la cause réelle de la disparition de Jim Morrison qui aurait en fait succombé à une overdose d'héroïne pure (initialement prévue pour Pamela) dans les toilettes d'un bar parisien, le Rock'n'roll Circus. Triste épilogue pour cet artiste dont le souvenir reste intact, incarnant le symbole moderne du poète maudit. Il repose désormais au cimetière du Père-Lachaise aux côtés de ceux dont il se rêvait l'héritier. Ses fans n'hésitent pas à lui rendre régulièrement hommage.

Janis Joplin, le blues dans la peau

 Fauchée en pleine gloire, Janis Joplin incarne plus que tout autre artiste le rêve hippie : son style vestimentaire et son mode de vie très roots lui valent d'être aujourd'hui encore l'emblème de ceux qui cherchent une façon de vivre loin des normes. Souvent injustement critiquée pour son physique, elle avait ensuite pris sa revanche en adoptant un look excentrique mais surtout grâce à sa voix bluesy, sensuelle qu'elle allait chercher au fond de son âme. Sur scène, comme à Woodstock, elle était magnifiée par la puissance de ses interprétations, habitée par la musique. Certaines de ses inflexions étaient toutefois liées à son goût pour le bourbon, qu'elle consommait en grande quantité. Janis Joplin était aussi héroïnomane : comme souvent, une partie de son entourage essayait de la faire décrocher tandis que l'autre la poussait à en consommer. Le 4 octobre 1970, 16 jours après Jimi Hendrix, Janis Joplin était retrouvée dans sa chambre, inanimée. L'analyse médico-légale confirmait une surdose d'héroïne, bien que la seringue ait disparu de la pièce. Pour le monde du rock, l'heure n'était pas à la stupéfaction : cette grande dame, cette Lady chantait l'amour et la mort avec un timbre déchirant mais sa réputation de junkie était malheureusement connue de tous. Son public se demandait parfois comment une toute jeune femme arrivait à se produire en live. Pourtant, sans le savoir, ils avaient eu l'honneur de voir le premier membre féminin du "Club des 27" herself, alors plus vivante que jamais, avec pour preuve les divers enregistrements qu'elle nous a légués pour l'éternité.

Jimi Hendrix, le guitariste de génie

Magique, tout simplement. Jimi Hendrix reste l'un des meilleurs guitaristes, imité mais jamais égalé. Showman incroyable, il savait captiver les foules grâce à sa faculté à égrener les notes d'une manière touchant au virtuose, agrémentée d'un jeu de scène impressionnant, n'hésitant pas à bousculer les codes en cassant, brûlant ses guitares quand il ne les manipulait pas avec les dents. Pourtant, pour ce gaucher américain, rien n'était gagné. Aux Etats-Unis, le succès n'était pas au rendez-vous. C'était sans compter sur l'Angleterre, alors point de ralliement musical de cette époque, qui l'accueillit à bras ouverts, faisant de lui une star. Mais une malheureuse interaction entre alcool et somnifères arrêta brutalement la carrière de Jimi Hendrix. Après l'annulation d'une tournée en Europe, le guitariste prenait un peu de repos à Londres quand il fut retrouvé mort le 18 septembre 1970. Il s'apprêtait à terminer son quatrième album. Un processus de plusieurs mois qui lui avait fait enregistrer une quantité phénoménale de chansons, qu'on retrouve depuis sur de nouveaux disques. En effet, rares sont les artistes rock à avoir sorti plus d'albums studios après leur mort que de leur vivant. C'est cette productivité qui rend sceptiques les fans sur le caractère accidentel de sa disparition : son manager Michael Jeffery avait en effet beaucoup à gagner avec ce décès, tandis que Jimi Hendrix souhaitait le licencier. Une rumeur persistante veut que l'entrée de Jimi au "Club des 27" ait été provoquée par ce machiavélique personnage, disparu deux ans plus tard dans un accident d'avion.

Brian Jones, l'âme des Rolling Stones

Les puristes préfèrent Brian Jones à Keith Richards et Mick Jagger. Au début des Rolling Stones qu'il avait d'ailleurs fondés, c'était lui le leader, le vrai musicien qui donna l'impulsion de passer du blues à quelque chose de différent, un courant musical entre pop et rock. Tout bascula pourtant en 1967. Sentant son influence baisser face à Mick Jagger et Keith Richards qui composaient davantage que lui, il s'enfonça dans la drogue. Keith lui vola sa fiancée, Anita Pallenberg, et il finit par quitter le groupe en juin 1969. Dans la nuit du 2 au 3 juillet 1969, deux ans jour pour jour avant Jim Morrison, on le retrouva noyé au fond de sa piscine. Une bien triste fin pour un musicien qui avait tant à offrir malgré son mal de vivre et son besoin incontrôlable de se détruire. Dans son sang, alcool et somnifères expliquaient en partie son décès. Sauf que depuis 50 ans, on sait qu'un certain Frank Thorogood rôdait autour de la piscine peu avant sa disparition. Cet entrepreneur en rénovation aurait avoué sur son lit de mort avoir poussé le pauvre Brian à l'occasion d'une dispute. Brian Jones, avec sa blondeur angélique, restera à jamais celui qui a permis aux Rolling Stones d'exister, d'endosser le rôle des bad boys face aux "gentils" Beatles et d'entrer dans l'histoire du rock.

"Le Club des 27" demeure une énigme malgré des artistes de différentes époques enclins à l'autodestruction, aux excès en tous genres pouvant expliquer en partie leurs disparitions prématurées à un âge charnière. Mais les circonstances, souvent différentes, restent nébuleuses. Chacun est libre de se faire sa propre opinion, rationnelle ou moins explicable. Une chose est sûre : ces légendes continueront toujours d'exister à travers leur art, éternel.

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Livre "Résilience" d'Ophélie Winter Editions Harper Collins 2021

Publié le par Annie et Kristel

Souvenirs, souvenirs...

Pour bien commencer l'année 2022 que nous vous souhaitons belle et heureuse, nous avons pensé vous proposer la chronique de l'autobiographie d'Ophélie Winter, écrite en collaboration avec Pauline Bonnefoi. L'occasion idéale de faire le point sur sa vie et sa carrière.

Présentation : Icône, star des années 1990, égérie de M6, musicienne à l'origine d'un nouveau style, Ophélie Winter reste l'idole d'une génération. Du hit-parade aux Victoires de la musique en passant par le cinéma, elle s'est imposée comme une artiste incontournable de la scène française. Jour après jour, elle a tout donné à ce métier qui l'habitait, emportée par le tourbillon du succès. Pourtant, derrière les paillettes, personne ne connaît vraiment l'histoire de cette personnalité authentique et viscéralement à fleur de peau, plongée dès l'enfance dans l'univers du showbiz. Réduite par les médias à une image de poupée blonde, elle s'est forgée un caractère de battante pour affronter les revers de la célébrité et les coups durs de la vie. Pour la première fois, dans un récit intime et sans fard, Ophélie partage avec nous la leçon que la vie lui a apprise : la résilience.  

Jusqu'à présent, Ophélie Winter n'avait jamais voulu publier d'autobiographie, craignant de ne pas avoir une vie assez remplie. C'est désormais chose faite avec "Résilience" qui nous démontre, une fois de plus, qu'il ne faut jamais se fier aux apparences.

Effectivement, l'artiste aux multiples facettes nous plonge tout d'abord dans son enfance difficile auprès de son frère, sa mère et manager, omniprésente mais pas toujours bienveillante, qui souhaite voir sa fille entrer dans le milieu artistique et réussir là où elle-même a échoué. Nous les pensions très proches, mais la vérité est tout autre, bien plus cruelle en raison de ses trahisons. Un père, le chanteur David-Alexandre Winter, brillant par son absence mais aussi par sa lâcheté. Comment une petite fille peut-t-elle devenir une jeune femme épanouie dans un environnement toxique, où plane également l'ombre d'un oncle pédophile ? Mais malgré toutes ses fêlures, Ophélie parvient à se faire une place dans le mannequinat, puis à la télévision sur la petite chaîne qui monte, M6, la musique et le tube "Dieu m'a donné la foi" extrait de son album "No Soucy", sans oublier le cinéma avec des anecdotes de tournages. Viennent ensuite les hommes de sa vie dont elle parle avec pudeur et retenue, ne les appelant que par la première lettre de leur prénom, excepté pour son pygmalion, le regretté Prince, suivis des médias en quête perpétuelle de scoop et n'hésitant pas à la harceler, même lorsque la maladie la frappe durement, la laissant seule et désemparée.

"Résilience", bien plus qu'un livre, l'histoire d'une vie, d'une femme qui ne baisse jamais les bras, une battante qui nous émeut, à la personnalité attachante, très loin d'être superficielle. 

Livre "Résilience" d'Ophélie Winter Editions Harper Collins 2021 

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Clip "Merry Christmas" d'Ed Sheeran et Elton John 2021

Publié le par Annie et Kristel

Un Noël musical en compagnie d'Ed Sheeran et Elton John...

En cette période hivernale, nombreuses sont les chansons de Noël qui fleurissent, tentant de conquérir le cœur du public et de faire (un peu) oublier le mythique "All I Want For Christmas Is You" de Mariah Carey. Parmi elles, l'amusant "Merry Christmas" d'Ed Sheeran et Elton John nous emmène dans un univers féérique. L'occasion idéale de vous souhaiter un joyeux Noël ainsi que de belles fêtes de fin d'année.

Ed Sheeran et Elton John ont décidé d'associer leur talent pour nous offrir leur première chanson de Noël commune intitulée "Merry Christmas": "Quand ma fille est née, Elton a commencé à m'appeler de plus en plus, parce qu'il est père lui aussi, et il voulait savoir comment j'allais. Il m'a contacté le jour de Noël et m'a dit qu'on devrait faire une chanson ensemble, et je me rappelle avoir pensé "peut-être en 2022". Mais j'ai enregistré le refrain tout de suite en songeant que si ce jour arrive, au moins je l'aurais déjà." explique Ed Sheeran.

C'est la disparition de son ami Michael Gudinski, évoqué dans "Visiting Hours", qui l'a incité à finir la chanson "Merry Christmas" plus tôt que prévu, lui ayant fait réaliser la fragilité de l'existence et l'importance de ne pas trop repousser ses projets. Ed Sheeran a d'ailleurs veillé à ce qu'aucun autre tube de Noël ne porte un nom aussi simple que "Merry Christmas": "Quand on l'a fini, je me suis dit qu'on devrait peut-être changer le titre car il doit y avoir des millions de chansons qui s'appellent comme ça. Je suis allé voir le top 100 de Noël sur Spotify, il n'y avait aucun "Merry Christmas". Pareil sur YouTube. Il y avait "Joyeux Noël" ou "Joyeux Noël à tous."

Le clip, qui parodie gentiment tous les clichés de cette période, nous entraîne au beau milieu de la saison des fêtes et des cadeaux, dans un décor enneigé, avec les deux musiciens habillés de leurs plus beaux pulls de Noël. Autour d'un imposant sapin, au milieu d'une bataille de boules de neige, et même dans le ciel avec un "snowman" sans oublier un clin d'œil au clip d'un autre tube d'Ed Sheeran, le romantique "Perfect", les artistes partagent plus que jamais l'esprit de Noël dans cette vidéo délirante où ils multiplient les looks les plus improbables.

"Merry Christmas", déjà un hit pour la bonne cause puisque tous les profits récoltés par les ventes du single seront reversés à deux associations qui tiennent à cœur les deux musiciens : la Elton John AIDS Foundation, soutien de la recherche contre le sida depuis 1992, et la Ed Sheeran Suffolk Music Foundation qui aide des enfants à accéder à des instruments et des cours de musique.

A noter que "Merry Christmas" est disponible sur l'édition Christmas du nouvel album d'Ed Sheeran "=", où figurent les tubes "Bad Habits" (dont nous vous avions parlé dans une précédente chronique), "Shivers" et "Overpass Graffiti". 

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Clip "Des gens beaux" de Grand Corps Malade 2021

Publié le par Annie et Kristel

Miroir, miroir...

Nous sommes très heureuses de vous retrouver après un problème technique qui nous a empêché de publier sur le blog et également de partager nos articles sur les réseaux sociaux. A cette occasion, nous avons souhaité vous faire découvrir un clip méconnu de Grand Corps Malade, "Des gens beaux" (premier extrait de l'édition Deluxe de l'album "MESDAMES", sorti le 10 septembre), que nous avons hésité à chroniquer en raison de nombreux désaccords, notamment évoqués par le biais de la chanson. Mais l'injustice ne pouvait pas, à nos yeux, être passée sous silence. Voici son histoire...

En juillet dernier, avec son titre clippé "Des gens beaux", Grand Corps Malade a défendu la chanteuse Hoshi, violemment critiquée par le journaliste et auteur Fabien Lecœuvre. Comme à son habitude, le musicien s'engage pour les causes qui lui tiennent à cœur, et ce en musique. Après la polémique au sujet des propos déplacés de Fabien Lecœuvre envers le physique d'Hoshi, survenue en avril, le célèbre slameur a décidé de s'exprimer à sa façon, comme il sait si bien le faire.

Ainsi, le 9 juillet, GCM a dévoilé un clip réalisé par Pierre Nouvel pour sa chanson "Des gens beaux", dans laquelle on entend le chroniqueur dire ces terribles mots : "On a perdu cette notion aujourd'hui des beaux garçons. Quand est-ce qu'on va nous sortir des beaux mecs ou des filles sublimes ? Enfin, vous mettez un poster d'Hoshi dans votre chambre, vous ? Mais elle est effrayante. Elle a du talent cette fille, mais qu'elle donne ses chansons à des filles sublimes."

De son côté, Hoshi a répondu à Fabien Lecœuvre par l'intermédiaire des réseaux sociaux où elle est très active, et a également exprimé sa gratitude à GCM. Visiblement touchée par l'attention de ce dernier, la chanteuse a commenté sur son compte Instagram : "Tu sais parfois les mots, c'est mieux que le silence, j'ai compris ça avec Grand Corps Malade depuis l'enfance." Par la suite, Hoshi a aussi reçu le soutien d'autres artistes comme Angèle, Slimane ou encore Louane.

Mais, cette polémique ne s'arrête pas là. Fabien Lecœuvre n'a pas apprécié le son "Des gens beaux", s'estimant stigmatisé. Selon lui, Grand Corps Malade n'a pas eu l'autorisation d'utiliser sa voix. Il a donc décidé de poursuivre en justice l'artiste ainsi que sa maison de disques, et demande la fin de l'exploitation de la chanson "Des gens beaux" sur tous les supports. Cette récente manœuvre du journaliste a une nouvelle fois été très mal vue. Hoshi a pris la défense de GCM en s'adressant directement à Fabien Lecœuvre via son compte Twitter : "Tu sais monsieur parfois il faut se taire."

Affaire à suivre. En attendant, vous pouvez vous faire votre propre opinion avec le clip "Des gens beaux" qui nous présente un Grand Corps Malade aux multiples visages grâce à la technique du morphing, adoptant aussi brièvement le look caractéristique d'Hoshi aux influences asiatiques, jusqu'à devenir l'homme parfait selon certains critères. Une judicieuse façon de répondre à Fabien Lecœuvre et de lutter contre les diktats de la beauté qui s'avère relative. En effet, à notre avis, l'essentiel, au delà du talent, se trouve dans la beauté du cœur et de l'âme. Voilà notre définition de la véritable beauté.

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Livre "Je ne t'oublierai pas" de Sophie McKenzie Editions Pocket 2016

Publié le par Annie et Kristel

Ne jamais se fier aux apparences...

​​​​​Cela faisait longtemps que nous n'avions pas chroniqué un livre, et pour nous faire pardonner, nous avons choisi de vous présenter aujourd'hui, si vous ne le connaissez pas déjà, l'excellent thriller "Je ne t'oublierai pas" de Sophie McKenzie.

 L'histoire : Art et Gen s'aiment et forment un couple heureux. En apparence du moins, car depuis la mort de leur fille Beth, emportée à la naissance huit ans plus tôt, le chagrin et la douleur rongent Gen et l'empêchent d'avoir un autre enfant. Quand un matin une inconnue sonne à leur porte, annonçant sans préambule à Gen que leur fille est bien vivante, la jeune femme décide de la croire. Seule contre tous, Gen va dès lors tout tenter pour découvrir la vérité, sans se douter de ce que recèle les monstrueuses zones d'ombre de ce passé...

"Je ne t'oublierai pas" est le premier ouvrage de Sophie McKenzie que nous avons lu ou plutôt dévoré. Cette histoire prenante, bouleversante d'un couple face au deuil d'un enfant, épreuve difficile à surmonter car brisant bien des unions, est dépeinte avec justesse et sensibilité, tout en distillant avec habileté du suspense, du mystère, avant les révélations finales qui s'avèrent surprenantes. L'écrivaine a su trouver les mots justes pour nous captiver et nous emporter dans son univers. Impossible en effet d'interrompre sa lecture sans en connaître le dénouement.

Pour info, Sophie McKenzie, ancienne journaliste, est une romancière britannique ayant débuté dans la littérature jeunesse, devenue auteure de séries policières récompensée par de nombreux prix. "Je ne t'oublierai pas" (2014) son premier thriller, a été suivi de "Appelle-moi" (2016), également paru aux éditions Belfond puis en poche chez Pocket. Un livre que nous avons également lu et apprécié, décrivant l'enquête de la meilleure amie depuis dix-huit ans de Julia, qui après avoir découvert un message de cette dernière sur sa boîte vocale peu de temps avant son assassinat, décide, dans un élan de culpabilité, de connaître la vérité et l'identité du meurtrier. Hélas pour nous, ce ne sont que les deux seuls polars de Sophie McKenzie publiés en France à ce jour.

N'hésitez pas à vous plonger dans "Je ne t'oublierai pas", un récit qu'on ne pourra assurément pas...oublier.

Livre "Je ne t'oublierai pas" de Sophie McKenzie Editions Pocket 2016 

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Album "Chasseur d'étoiles" de Soprano REC.118/Warner 2021

Publié le par Annie et Kristel

Embarquez à bord du Frégate en compagnie de Soprano pour une odyssée empreinte de tendre nostalgie...

L'arrivée d'un album de Soprano est toujours un événement, et "Chasseur d'étoiles" sorti le 3 septembre 2021 ne déroge pas à la règle. Soprano est un artiste que nous aimons pour sa bonne humeur, sa positivité communicatives, sachant aborder à travers ses textes des sujets graves ou plus légers. Dernièrement, nous vous avions dévoilé le premier extrait clippé de l'opus intitulé "Près des étoiles" avec Didier Bourdon en guest-star, hommage au titre "Plus près des étoiles" du mythique groupe Gold mais aussi "Petite Marie" de Francis Cabrel. Autant dire que grâce à ce coup de cœur, nous attendions la parution de "Chasseur d'étoiles" avec impatience et curiosité. Puis est venu "Dingue" et son rythme festif, trépidant avec cette fois-ci un autre des Inconnus au casting, Pascal Légitimus. Un clip qui se veut comme la suite de "Près des étoiles", disponible à la fin de cette chronique.

Aujourd'hui, nous vous proposons une immersion dans "Chasseur d'étoiles", un album concept comme sait si bien le faire Soprano avec pour thématique l'espace, bien sûr, mais aussi une certaine nostalgie des années 80/90, revendication dont le musicien est fier, que nous comprenons et partageons. Tout commence avec l'intro qui présente le vaisseau spatial du capitaine Sopra et son fidèle équipage, à l'image d'Albator, le Frégate, la DeLorean de l'infini pour un voyage dans le temps musical. Après les deux titres phares déjà évoqués ci-dessus, "Près des étoiles" et "Dingue", place à "NKOTB" ou si vous préférez "New Kids On The Block", du nom de l'un des premiers boys band emblématiques de cette époque, qui a vu débuter les frères Walhberg, Mark, qui était alors Marky Mark et pas encore acteur, tout comme son frère Donnie.

Il est suivi de "Forrest", qui comme vous le devinez, est un clin d'œil au film culte "Forrest Gump" avec Tom Hanks et Robin Wright, sa boîte de chocolats comparable à la vie, et à la phrase "Cours, Forrest, cours" que reprend Sopra dans un droit à la différence et tolérance. Puis vient le combatif "Bruce Lee", référence éponyme au regretté acteur et expert en arts martiaux, disparu bien trop tôt, comme son fils Brandon. Le tendre "Bébé love" fait ensuite place à "La boum", un son directement inspiré du film ayant vu débuter Sophie Marceau, servant de lien avec la chanson suivante "Justine & Aldelkrim" alias Cri-cri d'amour. Soprano n'a jamais caché son attachement pour le Club Do (Club Dorothée), la célèbre émission de TF1 des 80/90's, ayant accueilli des sitcoms durant les grandes années d'AB Productions dont "Premiers baisers" avec Justine ou "Hélène et les garçons" et son fameux Christian "Cri-cri d'amour" campé par Sébastien Roch, l'un des personnages de nouveau présent dans la suite de la série, "Les mystères de l'amour", auxquels rend hommage Soprano dans ce titre survitaminé.

Changement de style avec "Racine", ode au continent africain, contre le racisme qui ne doit jamais gagner. "Rappelle-moi" évoque quand à lui le thème universel de l'amitié, tandis que "Mon silence" et "Paranoïa" reviennent sur les maux de notre société. "Le grand bleu" feat Mc Solaar est sans conteste une réussite totale pour une collaboration orientée rap, inspirée par "Titanic", les sirènes et surtout le film de Luc Besson avec Jean-Marc Barr, Jean Reno et Rosanna Arquette, qui nous a tant fait rêver. L'entraînant "Planète Mars 2021" accompagné de Jul, SCH et le cousin de Soprano, Alonzo, s'avère être une véritable déclaration d'amour à leur ville, Marseille (Mars pour les intimes) mais également à l'OM. Ce son fait suite à leur album commun de 2020 "13'Organisé", un carton dans les bacs, certifié disque de platine, dont la particularité était de regrouper de nombreux artistes marseillais. Enfin, l'émouvant "Roi lion" a une résonnance particulière pour Soprano. Bien sûr, la chanson est une référence évidente au dessin animé de Disney "Le roi lion" et à la famille, la transmission des valeurs, mais il est avant tout le vibrant cri du cœur d'un fils qui a perdu son papa le 3 mai 2020, vraisemblablement de la Covid-19. Pour les fans, le disque est également disponible dans un coffret en édition limitée avec deux bonus tracks, "Amour des miens" et "Cher Daniel" ainsi que des produits dérivés.

A noter qu'après des concerts estivaux, Soprano repartira en tournée dans le cadre du "Chasseur d'étoiles Tour" avec 4 villes, 4 stades en 2022, soit le 11 juin à Lyon, le 18 juin à Marseille, le 25 juin à Bordeaux et le 2 juillet au Stade de France.

En 16 titres (pour la version standard), "Chasseur d'étoiles" prouve que Soprano s'inscrit durablement dans l'étincelante constellation de la chanson française, en illuminant notre quotidien grâce à son talent et à sa générosité.

Album "Chasseur d'étoiles" de Soprano REC.118/Warner 2021

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Clip "Bad Habits" de Ed Sheeran 2021

Publié le par Annie et Kristel

Quand Ed Sheeran se transforme...en vampire.

Pour se consoler des vacances d'été qui s'achèvent, laissant place à la rentrée, quoi de mieux qu'un titre efficace, en l'occurrence notre gros coup de cœur musical, "Bad Habits" signé Ed Sheeran, un artiste que nous apprécions beaucoup et dont nous parlons sur notre blog pour la première fois.

Pour son grand retour, le musicien anglais nous a récemment dévoilé son nouveau single, "Bad Habits" en préambule de son prochain album "=" (non, il n'y a pas d'erreur, Ed Sheeran aimant baptiser presque tous ses opus de signes mathématiques comme "÷", "×") prévu pour le 29 octobre prochain, soit deux ans après "No. 6 Collaborations Project". Ayant beaucoup travaillé en studio ces derniers mois d'où sa discrétion, le jeune papa avait hâte de renouer avec son public et de lui faire découvrir "Bad Habits". Ed Sheeran a toujours eu pour but de se renouveler en poussant sa musique vers de nouvelles directions et comme il l'espérait, cette orientation est bien présente dans "Bad Habits", mauvaises habitudes en français. 

En effet, il avait assuré que ce single serait vraiment différent de son univers et de ses tubes comme "Thinking Out Loud", "Perfect", "Castle On The Hill". Promesse tenue. Ainsi, Ed Sheeran nous offre un morceau aux sonorités électro-pop entêtantes qui signe des records d'écoutes bien mérités. "My bad habits lead to late nights, endin' alone/Conversations with a stranger I barely know/Swearin' this will be the last but it probably won't/I got nothin' left to loose, or use, or do" scande-t-il sur un beat entraînant, produit notamment avec l'un de ses fidèles collaborateurs, Johnny McDaid.

Le clip de "Bad Habits", réalisé par le talentueux Dave Meyers, souvent évoqué sur ce blog, a également de quoi surprendre en mêlant habilement les codes du film d'horreur et de la comédie musicale. Dès la nuit tombée, Ed Sheeran, devenu vampire dans un élégant costume rose, investit avec son gang les rues de Londres. Sortant de chez le coiffeur, le songwriter vole dans les airs à la rencontre de ses amis afin de reprendre des forces puis se retrouve face à un autre lui qu'il souhaite oublier pour le moment. Londres est à feu et à sang, mais notre ami vampire aux faux airs de Joker semble prendre le contrôle de la capitale et esquisse quelques pas de danse. Heureusement, une fois le soleil levé, le cauchemar prend fin pour Ed Sheeran redevenu lui-même et jouant tout simplement de la guitare sur le toit d'un immeuble.

Une chose est sûre : avec "Bad Habits", Ed Sheeran a voulu casser son image et surprendre le public, ce qui a été le cas. En effet, pour l'anecdote un peu futile, certains ont été choqués de constater que le célèbre musicien à la chevelure rousse était plutôt blond pour les besoins du clip. Mais toujours à leur écoute et par souci d'apaisement, il a expliqué que cette couleur était provisoire. Dans un premier temps, le titre et surtout le clip ont été fraîchement accueillis, mais le talent gagnant toujours, Ed Sheeran est parvenu à imposer "Bad Habits" qui est devenu sans conteste l'un des tubes de l'été.

Totalement conquises par "Bad Habits" dès la première écoute, nous vous proposons également à la fin de cette chronique, en complément de l'originale, sa version acoustique au style plus épuré et sobre qui saura vous conquérir, assurément...

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Série "The Magicians" Saison 1 à 5 DVD Universal 2016/2020

Publié le par Annie et Kristel

Plongez au cœur de la magie avec la série "The Magicians"...

Après un mois de silence où nous n'avons malheureusement pas eu la possibilité de publier une nouvelle chronique, ce dont nous nous excusons, nous revenons aujourd'hui vers vous afin de vous faire découvrir notre coup de cœur "The Magicians", une série pas comme les autres, aujourd'hui terminée, comptant 5 saisons au total.

L'histoire : Passionné par la magie depuis sa plus tendre enfance, Quentin Coldwater est admis à l'université de Brakebills, une école mystérieuse qui forme les futurs magiciens. En compagnie d'autres apprentis sorciers, il réalise que le monde féerique qui le fascinait lorsqu'il était petit est bien réel et que des forces maléfiques menacent l'humanité toute entière. Recalée, sa meilleure amie Julia tente de se former à la magie par des moyens plus inquiétants.

Depuis la saga "Harry Potter" et son irrésistible univers, chacun cherche le prochain magicien qui saura séduire les (télé)spectateurs. Dès 2011, le producteur Michael London ("Sideways", "Thirteen") décide d'adapter les livres à succès de Lev Grossman, "Les Magiciens" avec pour héros le sympathique Quentin Coldwater qui nous introduit dans un autre monde dont il ne soupçonnait pas l'existence. Michael London écrit donc un pilote avec les scénaristes de "X-Men First Class", Ashley Miller et Zack Stentz, mais la Fox rejette le projet. Il développe alors un autre pilote avec Sera Gamble ("Supernatural") et John McNamara ("Profit", "Lois et Clark") que Syfy accepte.

La série se démarque par la nature sensuelle de ses nombreux personnages, un groupe solidaire qui bataille et progresse pour préserver la magie de la Terre et celle du monde parallèle Fillory dans une réalité plus dure, sombre et cruelle qu'il n'y paraît, malgré de jolies trouvailles décalées et loufoques comme les lapins parlants faisant office de messagers à l'image de notre préféré "Besoin d'aide, bisous Elliott". Des magiciens à l'humour potache, jouant ouvertement avec la culture geek, mais sachant aussi réfléchir sans cynisme sur la difficulté de se détacher de l'enfance.

Sous-estimée pendant sa première diffusion, la réputation de cette série passionnante et envoûtante s'est affirmée avec le temps par la richesse de protagonistes complexes, attachants, grâce à un message fort porteur d'espoir, une invitation à bâtir un nouvel avenir. La preuve avec ses 19 Emmy Awards remportés sur 32 nominations. Seul petit bémol : le personnage de Quentin, qui est passé au fil des saisons de héros, comme nous le disions précédemment, à simple faire-valoir avant de disparaitre complètement après des adieux déchirants à la fin de la saison 4. Un départ incompris de la part de nombreux fans du couple qu'il formait avec Alice bien que prévu de longue date. L'ultime saison 5 s'est donc faite sans lui, nous laissant un bien grand vide, en dépit d'un final surprenant.

Quittez votre quotidien et laissez-vous ensorceler par l'excellente série "The Magicians"...

Série "The Magicians" Saison 1 à 5 DVD Universal 2016/2020

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Clip "Carrousel" d'Amir feat Indila 2021

Publié le par Annie et Kristel

Le carrousel de la vie, de l'amour...

Pour bien débuter cette période estivale, nous avons souhaité partager avec vous "Carrousel", notre coup de cœur musical en compagnie d'Amir et Indila dans un clip romantique et féerique au cœur du désert tunisien.

Pour la sortie de son nouvel album "Ressources", Amir a désiré collaborer avec Indila pour partager cet instant musical magique qu'est le délicat "Carrousel". Une rencontre événement pour la chanteuse qui sait se faire désirer depuis le grand succès de son premier album "Mini World" ou plus récemment avec son dernier titre "Parle à ta tête".

Une évidence que ce duo d'exception comme l'explique très justement Amir : "C'est la chanson qui a créé cette rencontre. On s'était croisés dans le passé sans pour autant nouer de lien. J'ai toujours été sensible à son univers. Lorsque nous avons composé cette chanson, écrite en solo au début, j'ai tout de suite pensé à Indila. Alors, on s'est dit qu'on devait la lui proposer car on n'avait rien à perdre. On a réussi à trouver cette touche musicale commune à nous deux. Parvenir à avoir un titre 100% Amir et 100% Indila, ça a été notre défi."

 Désormais choisi comme le nouveau single de l'album "Ressources" après notamment "La fête" et "On verra bien", "Carrousel", co-composé avec Jérémy Frerot, Nazim Khaled, l'incontournable Renaud Rebillaud, et Skalpovich, fidèle compagnon à la ville comme à la scène d'Indila, possède tous les atouts pour permettre de booster davantage les ventes de l'album. "Et je cours/J'ai le cœur en aller-retour/C'est la première fois/J'ai trouvé un ticket pour elle/Dans ce carrousel" chantent les deux interprètes sur le refrain ensorcelant de ce titre clippé qui leur a permis de s'amuser en retournant dans leur précieuse enfance le temps du tournage, dixit Indila.

Signé Kevin Hilem sur une idée des deux artistes, la vidéo de "Carrousel" permet à Amir de se glisser dans la peau d'un garagiste sous le charme d'Indila, qui incarne une jolie vendeuse travaillant de l'autre côté de la rue. Poussé par son collègue incarné par Djimo, Amir va alors rejoindre Indila dans sa boutique. Sauf que la porte qu'il pousse le transporte mystérieusement au milieu d'un désert de sable blanc. Après un long périple avec pour seul indice un cheval de manège, Amir finit par retrouver Indila... forcément au centre d'un carrousel, vêtue comme toujours d'une superbe robe de princesse. Les tours de manège vont faire chavirer les cœurs avant de retrouver, à regret, la réalité, chacun de leur côté. A moins que...

"Carrousel", un clip enivrant qui vous fera tourner la tête, porté par deux artistes au talent incontestable...

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Clip "Près des étoiles" de Soprano 2021

Publié le par Annie et Kristel

Toujours plus près des étoiles...

Enfin, Soprano revient cette année avec un nouvel album "Chasseur d'étoiles" avant une tournée des stades en 2022. A l'occasion de son come-back tant attendu, il nous dévoile son premier single "Près des étoiles" qui reprend le tube de Gold "Plus près des étoiles" et invite Didier Bourdon dans un superbe clip très 80's rappelant la série "Stranger Things". Mais ce n'est pas tout...

Après le succès de son précédent et excellent opus "Phoenix" notamment emmené par les hits "Le coach" et "A nos héros du quotidien", paru en édition simple et collector (chroniqué sur notre blog), c'est désormais la tête dans les nuages que Soprano nous offre l'album "Chasseur d'étoiles", qui sortira courant 2021, complété par un documentaire sur sa carrière bientôt disponible sur Disney +.  

Élu personnalité préférée des 7-14 ans (et bien au delà), le sympathique Soprano fera également une tournée des stades comportant 5 concerts durant l'été 2022. En attendant avec impatience de remonter sur scène, comme de nombreux autres artistes, le musicien continue de nous faire voyager dans l'univers céleste de son prochain album. Après le morceau phare "Chasseur d'étoiles", présent sur la réédition de "Phoenix", voici venu "Près des étoiles". Et si ce titre vous semble familier, ce n'est pas le fruit du hasard : en effet, Soprano a décidé de revisiter le tube emblématique de Gold, "Plus près des étoiles". "Un peu plus près des étoiles/Là où les rêves n'ont pas de frontières/Pour oublier l'apesanteur sur Terre/Un peu plus près des étoiles/Pour leur emprunter un peu de lumière/Revenir sur Terre la tête pleine d'espoir" chante-t-il avec l'optimisme qui le caractérise, accompagné de synthés "vintage" pour une ambiance plus 80's que jamais.

Pour le magnifique clip de "Près des étoiles", Soprano frappe fort avec une vidéo d'environ 8 minutes aux allures de véritable film de SF, truffée de références à Michael Jackson, Lionel Richie ou la série culte de Netflix, "Stranger Things". Nous y suivons l'histoire de Sam et de ses deux amis, Lili et Rocky (avec à ses côtés son chien Balboa), partant, chaque nuit, à la chasse aux Ovnis. Seulement, Sam sera puni un soir par son père, interprété par Didier Bourdon (qui vient tout juste de se lancer dans la chanson), après avoir écouté sa "musique de sauvage" un peu trop fort, et ne pourra donc pas rejoindre ses camarades. Quand Sam dira s'entraîner à devenir une star, son père lui rétorquera alors, en guise de clin d'œil, qu' "il n'y a rien de mal à être un inconnu". De son côté, le cosmonaute Sopra remettra en marche son vaisseau spatial qui, depuis l'espace, illuminera la chambre de Sam. Avec ses copains, ce dernier partira tout de même à l'aventure. Qu'importe les obstacles, notre petite bande d'amis essayera de se rapprocher... Un peu plus près des étoiles.

Un bel hommage à Gold mais pas seulement. Les fans de Francis Cabrel reconnaîtront également dans les paroles du deuxième couplet celles extraites de sa chanson "Petite Marie" : "Je viens du ciel et les étoiles entre elles ne parlent que de toi". Un clip et une chanson au parfum délicieusement rétro qui vous emmènera dans une époque pas si lointaine, mais déjà dans une autre galaxie...

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