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Livre "La Symphonie des Elfes" Chapitre 1 de Thomas Heagle Amazon 2018

Publié le par Annie et Kristel

Ode à la magie de la nature...

Flora, ce simple prénom est comme une douce mélodie murmurée par le vent. Dès les premières pages, la magie des elfes nous emporte dans leur monde, à la fois si loin et si proche du nôtre. Comment rester insensible à ces destins croisés, déracinés à Paris mais parfaitement intégrés, dont la principale crainte est d'être découvert par les humains, si cruels, à qui ils ressemblent trait pour trait, à quelques exceptions près ? Flora, cette beauté rousse, envoûte tous les hommes. Mais la connaissent-ils vraiment ? Autour de cette jeune femme gravitent d'autres personnages comme le charismatique et énigmatique Camille avec qui elle partage une grande complicité, Jérôme, Axel, Ceylan, notamment, sans oublier les deux chats Romulus et Remus.

Paris, ville lumière où tout semble possible, même l'impossible. Cependant, pour les elfes, elle est aussi attirante que dangereuse, la pollution la rongeant lentement mais sûrement, leur provoquant d'étranges crises risquant de dévoiler leur véritable identité aux yeux de tous. Cette quête menée par nos héros pourrait leur permettre de sauver le monde dont ils connaissent de nombreux secrets. Mais cela ne sera pas si facile...

"La Symphonie des Elfes" est le premier tome d'une future saga qui propose un voyage initiatique teinté de magie, de poésie, de fantasty mais aussi de musique puisque les moments forts de certains chapitres débutent par le titre d'une chanson et la mention de son interprète, une idée originale qui donne une certaine tonalité à cet ouvrage résolument moderne, ancré dans l'air du temps, esprit que la couverture arrive parfaitement à restituer. Thomas Heagle réussit à nous faire entrer dans un univers où le véritable enjeu est la survie de notre planète, le respect de l'environnement ainsi que de toute forme de vie existante, des thèmes plus que jamais d'actualité.

Une écriture que nous aimons, fluide, onirique, sensible, généreuse, qui parvient à nous faire réfléchir et prendre davantage conscience de cette problématique évidente : si nous ne faisons aucun effort, l'homme, par son égoïsme, détruira ce fabuleux cadeau qu'est notre Terre.

Plongez dans cet univers envoûtant grâce au lien suivant:

https://www.amazon.fr/Symphonie-Elfes-Chapitre-1/dp/1980719233/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1531234865&sr=1-1

Merci à Thomas Heagle et à Anne Pourbaix (de AK Communication) pour ce magnifique moment de lecture.

"La Symphonie des Elfes" Chapitre 1 de Thomas Heagle Disponible chez Amazon 2018

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Film "Ça" de Andrés Muschietti Blu-ray Warner Home Video 2017

Publié le par Annie et Kristel

Les racines du mal...

C'est toujours avec plaisir et curiosité que nous découvrons une nouvelle adaptation d'un roman de Stephen King, le maître prolifique et incontesté de l'horreur. Parfois, ce sont de bonnes surprises, parfois un peu moins, mais le résultat est toujours plaisant. Dans ce cas précis, c'est une véritable réussite.

"Ça" est en effet un classique de l'œuvre de Stephen King, déjà adapté sous la forme d'une mini-série (ou plutôt un téléfilm en deux parties) intitulé "Ça, Il est revenu" (1990) avec notamment Tim Curry en clown maléfique, inoubliable dans le rôle principal du film "The Rocky Horror Picture Show". Une première version pertinente au sujet fort et qui avait traumatisé toute une génération.

Qui n'a jamais été effrayé par les clowns ? Qui se cache derrière ce visage maquillé à outrance ? Cette peur irrationnelle, la coulrophobie, est plus courante qu'on ne le pense et a été souvent reprise dans des films d'horreur. Mais pas de façon aussi puissante. "Ça" a marqué les esprits. Il était donc naturel que le cinéma s'en empare à son tour. La seule différence est que là où le téléfilm débutait 27 ans après la première attaque du clown tueur avec les héros adultes qui choisissaient de le combattre ensemble, soit le sujet de la seconde partie du livre, le film choisit de revenir aux sources du roman en commençant par le début afin de mieux comprendre l'essence de ce sanglant engrenage, situé à une époque différente. Un peu compliqué mais dans l'univers de Stephen King, rien n'est simple, et c'est ce qui en fait toute sa richesse.

Le personnage de Ça, interprété cette fois-ci par Bill Skarsgård (fils de Stellan et frère d'Alexander, Eric dans "True Blood") est une très ancienne et puissante entité diabolique qui se nourrit d'enfants tous les vingt-sept ans après être sorti d'une sorte d'hibernation dans laquelle il replonge une fois rassasié. Son point fort est d'être un métamorphe, c'est-à-dire qu'il peut prendre l'apparence qu'il souhaite avec une préférence pour les clowns (en particulier celle du clown maléfique Grippe-Sou ou le Clown dansant) afin d'attirer facilement les plus jeunes, petites proies faciles, du moins le croit-il. Car en choisissant de s'en prendre aux sept pré-ados vivant à Derry dans le Maine (le Maine, normal, Stephen King ayant choisi de placer l'action de tous ses romans dans cette région dont il est originaire), exclus par leurs camarades, mal-aimés, qui se réunissent pour fonder "Le Club des Ratés", le monstre va avoir du fil à retordre. L'union fait la force, et c'est justement celle-ci qui va leur permettre de se battre contre Ça, qui utilise leur plus grande peur afin de les affaiblir pour mieux les attirer dans son antre, les égouts. Le lieu idéal pour cristalliser toutes les angoisses, la peur de l'obscurité et ce que cet environnement engendre.

Pas de temps mort pour ce film approuvé par Stephen King, véritable succès lors de sa sortie dans les salles obscures, qui nous a entraîné dans un tourbillon d'émotions, plus fortes les unes que les autres. Nous n'avons eu aucun mal à nous attacher au "Club des Ratés", qui n'est pas sans rappeler "Stand by me" (autre magnifique adaptation cinématographique de Stephen King avec le regretté et talentueux River Phoenix, par ailleurs frère de Joaquin), "Les Goonies" en plus trash, ou récemment "Super 8" de Steven Spielberg, et bien sûr la série à succès "Stranger Things", qui mettent également en avant cette complicité au sein d'une bande de jeunes amis. Nous avons adoré avoir peur et n'avions qu'une seule envie : que Ça soit définitivement anéanti. C'est ce que nous laisse croire la fin du film. Cependant, une suite est d'ores et déjà prévue pour 2019 qui, comme vous l'avez compris, reprendra l'histoire de façon chronologique 27 ans après avec le retour de Ça et les héros devenus adultes, interprétés par Jessica Chastain, James McAvoy, l'acteur-réalisateur Xavier Dolan, Bill Skarsgård (bien sûr), entre autres.

Une chose est certaine : nous l'attendons de pied ferme et répondrons présentes. 

"Ça" Film de Andrés Muschietti Blu-ray Warner Home Video 2017

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Clip "On ne sauvera pas le monde ce soir" d'Antoine Galey 2018

Publié le par Annie et Kristel

Attention talent !!!

Encore une fois, merci à la chaîne NRJ Hits qui a pu, après Julia Guez et "Le Train" dont nous vous avions déjà parlé, nous permettre de découvrir grâce à sa rubrique (très) matinale "French", ce clip esthétique et original d'Antoine Galey "On ne sauvera pas le monde ce soir". La chanson est quand à elle forte, réaliste et émouvante. Elle est extraite du premier EP éponyme (mini album, paru chez Un plan simple) de ce jeune musicien aux allures d'emo boy, influencé par Chris Isaak, Eric Clapton ou encore Francis Cabrel. 

Antoine Galey, révélé à 16 ans par le télé-crochet "The Voice" où il était finaliste lors de sa cinquième saison dans l'équipe de Garou, est un artiste complet à la voix vibrante d'intensité et d'émotion, dont l'univers peut séduire le plus grand nombre. On devine en lui un côté écorché vif, fougueux, habité par sa musique.

"On ne sauvera pas le monde ce soir" est assurément un titre qui ne laisse pas indifférent, et Antoine Galey a l'étoffe d'un grand...

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Nouvel album de Kaaris "Dozo" Def Jam 2017

Publié le par A & K

Pour bien commencer la semaine, une petite chronique musicale autour d'un album sorti en 2017. D'accord, nous sommes légèrement en retard, mais un opus comme celui-ci mérite une grande attention, avec un rappeur ayant collaboré avec Booba (qu'on ne présente plus et avec qui il entretient des rapports compliqués), son ami Lacrim, Kalash Criminel, SCH, Gucci Mane ou encore Future.

Un an et demi après son très bon "Okou Gnakouri" (son vrai patronyme qui a donné son nom à ce précédent album), Kaaris, ses punchlines et son univers sont de retour, bien décidés à régner en maître sur le Rap Game. Produit par Double X, ce nouvel opus, son quatrième, alterne trap (style qu'il a d'ailleurs fait connaître dans l'hexagone), pop et racines africaines. Les diverses orientations musicales de K2A (comme il est couramment surnommé) font la richesse de son écriture forte et percutante. "Dozo" propose des sons dans cette veine comme "Menace", "Courez" ou "RPG". Une violence présente compilant sexe, substances illicites et armes de façon dure mais toujours maîtrisée. Kaaris, qui a été révélé au grand public avec "Le bruit de mon âme" et "Or noir" possède un style bien à lui, ironique, bouillonnant, enragé, plus que jamais présent dans ce nouvel album. Trois sons sont choisis en guise de singles "Dozo" ( comme l'album, dont le clip, bien que censuré sur Youtube, a remporté un franc succès), "Je suis gninnin, je suis bien" et "Kébra". "Bling Bling" lui permet également de faire un feat avec Kalash Criminel et Sofiane.

Cependant, il serait réducteur de ne s'attarder que sur ces sentiments, certes brutaux mais très personnels. Deux titres, "Marchand d'ivoire" et "Pas idée" sont intimes, différents. Nous sentons sa volonté, son envie de se remettre en question, sans pour autant perdre son énergie qui le caractérise. Kaaris, qui a vécu à Paris, Taverny (tout près de chez nous, oui, oui!) puis Sevran (ville à laquelle il est attaché) est par ailleurs un artiste très discret au quotidien, l'écriture étant pour lui un exutoire, comme pour tout auteur, une façon d'exorciser sa douleur, sans doute causée par son déracinement très jeune et la disparition de son père deux mois après sa naissance. Son cœur reste partagé entre la France et son pays d'origine, la Côte d'Ivoire, où il est retourné vivre provisoirement en 2003 avant de revenir en France, pour notre plus grand plaisir.

Kaaris "Dozo" 16 titres Def Jam 2017

 

 

Nouvel album de Kaaris "Dozo" Def Jam 2017

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Nouveau clip de Kungs et Stargate "Be right here" Feat Goldn 2018

Publié le par A & K

Comme un parfum d'été, le nouveau clip du talentueux DJ Kungs, ici accompagnés de Stargate (à ne pas confondre avec la franchise incluant film et séries du même nom) et Goldn, "Be right here", est à découvrir. Un condensé d'électro, de pop, un soupçon de romantisme, avec un magnifique clip alternant couleur et noir et blanc, des effets spéciaux qui réussissent à captiver et surprendre notre regard. Plus étonnant encore, le titre est co-écrit par les chanteuses Charli XCX et surtout Camila Cabello que nous apprécions beaucoup.

À savourer sans modération...

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BD "Walking Dead Negan" Delcourt 2018

Publié le par A & K

La série culte "Walking Dead" propose une parution événement avec ce hors-série (One Shot, si vous préférez) consacré au cruel et énigmatique Negan, au moment où le monde va sombrer dans le chaos. Pour l'heure, Negan n'est encore qu'un homme à l'existence apparemment tranquille, qui partage sa vie entre sa femme prénommée Lucille (voilà, nous savons à présent pourquoi sa batte s'appelle ainsi), et son poste de professeur de sport dans le lycée de sa ville. La mort de sa femme, emportée par un cancer arrive au moment même où l'étrange épidémie se déclenche. La solitude et le besoin de survivre à n'importe quel prix vont le faire basculer progressivement dans la violence jusqu'à devenir un monstre assoiffé de sang qui conduira Les Sauveurs dans un conflit les opposant à Rick et sa bande. 

Enfin nous découvrons l'histoire de Negan et ce qui l'a poussé à devenir ce qu'il est aujourd'hui. Dans cet album trop court et intense, nous retrouvons d'autres personnages de Walking Dead comme Tyreese, Michonne, Le Gouverneur. Un retour aux sources passionnant qui permet d'en savoir plus. Pour les inconditionnels de "Walking Dead" et les autres, bien sûr. 

"Walking Dead Negan" de Robert Kirkman, Charlie Adlard et Rathburn Delcourt 2018

BD "Walking Dead Negan" Delcourt 2018

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Clip "N'oublie pas" de Mylène Farmer et LP 2018

Publié le par Annie et Kristel

Après "Rolling Stone", Mylène Farmer revient, cette fois-ci en duo avec LP, sur le titre "N'oublie pas".

"N'oublie pas" a pour décor les magnifiques terres sauvages d'Islande, capturées par le talentueux Laurent Boutonnat, fidèle complice de Mylène Farmer depuis ses débuts, à l'origine de ses nombreux autres tubes et clips aussi sulfureux qu'inoubliables, comme "Libertine", "Sans contrefaçon", "Pourvu qu'elles soient douces", "Désenchantée" ou encore "Les mots" avec Seal. De véritables bijoux artistiques teintés de mélancolie, se rapprochant davantage de courts-métrages par la sophistication et l'élaboration de leur mise en scène.

Pour la petite histoire, c'est Mylène Farmer qui a pris l'initiative de contacter LP, auréolée de succès avec son titre vibrant d'intensité et de sincérité "Lost on you", après avoir vu sa prestation au Café de la Danse en 2016, afin de lui proposer une collaboration.

Deux voix qui se mêlent et se complètent, une véritable osmose musicale...

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Tribute Yves Simon "Génération (s) éperdue (s)" Because Music 2 CD 2018

Publié le par A & K

"Sans avoir prononcé le moindre mot, joué la moindre note de musique, la salle de l'Olympia s'est levée dès notre arrivée pour une standing ovation des retrouvailles. Trente ans sans se voir, l'émotion était palpable." Yves Simon 

Yves Simon est une personnalité que nous apprécions depuis longtemps, aussi bien en tant qu'écrivain (mention spéciale pour son roman "Les jours en couleur") qu'en tant qu'auteur-compositeur-interprète de chansons très personnelles, poétiques, mélancoliques. Son inoubliable concert du 12 mars 2008 dans la mythique salle de l'Olympia était pour nous l'occasion de le revoir. Ce fut un moment privilégié avec un artiste simple, humble, qui prenait le temps de raconter des anecdotes entre chaque chanson, notamment autour de son "pote de galère" à leurs débuts, un certain Alain Bashung, qui était à l'époque de ce concert gravement malade et aujourd'hui malheureusement disparu. Yves Simon avait pris beaucoup de plaisir à retrouver son public qui ne l'avait pas oublié. Il avait par la suite entamé une tournée hélas brutalement interrompue par un grave accident domestique. Depuis, plus de nouvelles musicales, juste des publications d'ouvrages. Jusqu'à cette année 2018 qui s'avère riche en surprises pour lui. Enfin son retour ! La sortie du tribute (hommage) qui lui est consacré s'intitule de façon astucieuse "Génération (s) éperdue (s)" dans la foulée du livre éponyme regroupant les textes choisis, en attendant une autobiographie qui devrait voir le jour en 2019.

La nouvelle scène française revisite ici l'œuvre d'Yves Simon selon ses choix. Nous nous sommes procurées l'édition collector de 2 CD incluant le fameux concert inédit à l'Olympia de 2008 en 19 chansons, un livret complet regroupant aussi 19 titres, les paroles ainsi que des commentaires pertinents d'Yves Simon. Un très bel objet de collection, assurément. La première écoute s'est avérée pour le moins déstabilisante, surprenante. Même si l'ensemble est bien fait, nous ne parvenons pas à retrouver l'esprit de l'artiste, bien que certains interprètes tirent mieux leur épingle du jeu que d'autres, à l'image de Christine and The Queens (pas encore rebaptisée Chris) dans "Amazoniaque", Woodkid & le comédien-chanteur Louis Garrel (fils de Philippe Garrel) avec "L'aérogramme de Los Angeles", l'actrice-musicienne Soko qui propose l'efficace mais néanmoins controversé "Diabolo menthe", issu de la bande originale du film de Diane Kurys du même nom, la révélation Juliette Armanet, souvent comparée à Véronique Sanson depuis sa reprise très intime du tube "I feel it coming" de The Weeknd, avec "Barcelone", l'autre révélation plus indée Petit Fantôme sur "L'Abyssinie", la très belle interprétation du célèbre Lilly Wood and The Prick avec "Une vie comme ça", sans oublier la participation d'Yves Simon himself avec le groupe Les Korrigans sur un instrumental "Great Canyon", sa première composition écrite à l'âge de 15 ans. En revanche, l'un de nos titres préférés "Au pays des merveilles de Juliet", ici revisité par Moodoïd, manque un peu de saveur.

A écouter pour tous ceux qui aiment l'univers d'Yves Simon, réinventé par de nouveaux talents dans cet album hommage.

" Génération (s) éperdue (s)" Yves Simon (tribute-Hommage) Édition Collector 2 CD de 19 titres chacun dont le concert inédit d'Yves Simon à l'Olympia en 2008 Because Music 2018

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Clip "Audio" de LSD (Sia, Diplo et Labrinth) 2018

Publié le par Annie et Kristel

C'est toujours un véritable plaisir de découvrir un nouveau clip de Sia, ici sur le son "Audio" en compagnie de son nouveau groupe LSD, également composé de Diplo et Labrinth. Une ambiance plus festive, colorée, bien que la mélancolie soit toujours présente, mêlant prises de vues réelles et personnages virtuels, notamment les alter-egos de la formation. Un savant mélange qui pourrait évoquer, LSD oblige, un trip par son côté délirant, fantasmagorique.

Tourné à Los Angeles, en particulier dans un secteur mythique, les fameux canaux du Los Angeles River, le clip "Audio" nous transporte dans un autre monde, à la fois proche et éloigné du nôtre. Il faut dire que ce lieu a été le théâtre de nombreux films et séries cultes comme "Terminator 2" ou plus récemment le spin-off controversé mais efficace et complémentaire de "The Walking Dead", "Fear The Walking Dead".

LSD, un nouveau concept prometteur, empli de fantaisie, qui allie une part d'enfance et de maturité...

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Film "Carbone" de Olivier Marchal DVD EuropaCorp 2017/2018

Publié le par Annie et Kristel

Inspiré de faits réels, Olivier Marchal nous présente avec "Carbone" un polar paradoxalement moins sombre qu'à l'accoutumée, tout en comportant des scènes chocs.

"Carbone" est un film propre à l'univers d'Olivier Marchal dont nous connaissons et apprécions la brillante série "Braquo" (avec le trop rare Jean-Hugues Anglade, la révélation Nicolas Duvauchelle et la talentueuse Karole Rocher, par ailleurs compagne de l'humoriste Thomas N'Gijol), le long-métrage "36 quai des Orfèvres" avec déjà Gérard Depardieu et bien d'autres œuvres. Fort de son expérience marquante dans la police, sa reconversion en tant que réalisateur a été une véritable réussite, "Carbone" en étant, encore une fois, la preuve incontestable.

Tout le monde connaît la fameuse taxe carbone, et ce que cela a engendré. Benoît Magimel, dans le rôle d'Antoine Roca, un patron d'entreprise sans histoire, se retrouve, du jour au lendemain, dans les griffes du fisc, menacé de déposer le bilan. Pour Antoine, c'est un dilemme. Que vont devenir ses employés ? Lui qui a toujours été honnête, successeur de son père dans cette entreprise florissante, est pris dans la tourmente. Son expert-comptable, Laurent Melki (Michaël Youn) lui parle, en toute innocence, de TVA sur les quotas de carbone dans l'Union européenne dont il pourrait récupérer une somme non négligeable, mais insuffisante pour sauver son entreprise. C'est alors qu'Antoine a l'idée d'une fraude à la taxe carbone, qui serait facilitée par les démarches numériques.

Pour cela, il contacte deux amis de poker, les frères Wisman, Eric (Idir Chender) et Simon (Gringe), sous l'œil avisé de leur mère, Dolly (Dani), tous plus habilités à ce type de transaction que lui.

Parallèlement, le couple d'Antoine connaît des difficultés, tout comme sa relation avec son beau-père Aron Goldstein (Gérard Depardieu, que Benoît Magimel retrouve après la controversée série "Marseille") qui l'humilie constamment, et dont il veut contrecarrer les plans, l'obligeant à emprunter au dangereux Kamel Dafri (Moussa Maaskri). Ce sera sa perte. Entraînée dans le tourbillon artificiellement lumineux de la nuit, de l'argent facile qui ouvre toutes les portes, la petite bande d'Antoine va se brûler les ailes...

Comme vous l'aurez compris, c'est toujours un plaisir de découvrir une nouvelle création d'Olivier Marchal, valeur sûre empreinte d'intensité et de masculinité. Une ambiance à laquelle nous adhérons complètement, mais sensiblement différente de ce que le réalisateur propose habituellement, avec notamment de nombreuses scènes tournées de nuit. Dès le début, nous comprenons qu'Antoine ne s'en sortira malheureusement pas. Le film met l'accent, sans l'excuser, sur les raisons de son dérapage et l'envie addictive d'en vouloir toujours plus. Le casting est parfait avec Benoît Magimel, complètement habité par son personnage, à la fois fort et vulnérable, Michaël Youn, malgré son étiquette indélébile du Morning Live, parvient, depuis de nombreuses années, à alterner comédie et drame avec brio. N'oublions pas Gringe qui, en plus de peaufiner son très attendu premier album solo à la sortie imminente, confirme une réelle présence à l'écran, déjà vu dans "Comment c'est loin" avec son ami des Casseurs Flowters, Orelsan (long-métrage déjà chroniqué sur notre blog), Dani, qu'on ne présente plus, excellente dans son rôle de mère protectrice et en apparence imperturbable, Laura Smet alias Noa, apparaissant dans la vie d'Antoine, tel un ange pouvant l'aider à quitter l'enfer dont il est devenu prisonnier.

Et le magistral Gérard Depardieu, fidèle à lui-même, imposant, grandiose.

Mention spéciale pour le choix du titre "Suicide Social" d'Orelsan lors de deux moments-clés du film. Un titre puissant, révolté, bouillonnant. Ce n'est pas pour rien qu'Olivier Marchal s'intéresse au travail des Casseurs Flowters.

Autant de raisons ici réunies pour vous donner envie, à votre tour, de découvrir "Carbone".

Film "Carbone" de Olivier Marchal DVD EuropaCorp 2017/2018

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